Tiens, en parlant de bureaucratie vs. efficacité, j'ai réalisé hier que sur mes 6 premiers mois de travail, entre 40 et 50% de mon temps de travail a été affecté à de la rédaction de rapports d'activité, de anticipation de projets (ce qui se révèle être plus de la SF que du travail sérieux), de mise en place d'indicateurs (qu'il faudra changer l'an prochain), etc. Je ne parle bien sûr pas des documentations techniques et fonctionnelles, mais vraiment de dossiers à destinations de commissions ministérielles ou autres, toutes d'obédience technocratique.
Je me demande si le coût de cette bureaucratie (la moitié de mon temps de travail, le coût des diverses commissions mises en places, le transport et le déplacement desdites commissions, etc.) n'est pas supérieur aux économies que doivent théoriquement nous permettre la rédaction de ces rapports et la mise en place de ces indicateurs. Est-ce que c'est la même chose dans le privé (et à l'étranger) ? La stratégie du ministère à l'heure actuelle étant la mise en place de cet ensemble d'"outils" pour un meilleur suivi des dépenses sur le modèle des entreprises privées, je me demandais à quel point ça pouvait être fonctionnel "là-bas".