MeowcateLe 24/11/2010 à 16:43
Ce n'est pas comme s'il suffisait de passer demander au médecin et pouf, plus rien. Il y a un entretien préalable sur tout ce que cela implique, et un suivi. Et mieux vaut que ce soit un médecin qui en parle en privé que de montrer une réalité crue qui aurait surtout des chances de refuser l'avortement. En somme, non pas augmenter la protection contre les grossesses, mais refuser l'avortement dès lors qu'on est enceinte, une absence de choix. C'est surtout de ce point de vue là que la position du professeur est discutable.
S'il s'agissait de dire aux filles "prenez garde à ce que vous pourrez attraper", la mise en cloque serait sans doute la moins grave des conséquences face aux MST. Et des ados qui seraient conscients des risques seraient tout aussi prudents envers les grossesses.