Folco (./40339) :
(ps -> la BCE est une banque privée, ne pas l'oublier)
Mais pas commerciale.
C'est aussi pour ça que les USA se calment suer la planche à billets, ils empruntent leur argent à la Fed, et ils ont besoin d'une monnaie qui vaut quelque chose pour le change et la confiance des agences de notations.
D'ailleurs la partié absolue des monnaies n'intéresse personne, parce qu'alors tu tues le marché du change, tu tues les marges de débouclage, tu détruis une belle mécanique à faire du fric et aussi toute raison de mettre des barrières douanières.
Au niveau de la souveraineté c'est la seule chose que j'ai gardée des discours de De Villiers, que batre monnaie signe la souveraineté.
Enfin, pour ce qui est d'écraser les peuples, sache que le triomphe de la technocratie et du libéralisme modernes a tué l'idée de peuple. Nous ne sommes qu'une infinité de monades économiques à l'intérêt bien compris, et chaque État et institution est aussi une monade à l'intérêt bien compris, ainsi il n'y a pas de représentativité, tout est une négociation personnelle, pied-à-pied, qui part du principe que tu es aussi calé en tout que la personne d'en face (droit, compta, finance, crédit, etc.), et sinon
caveat emptor.
Mais comme par définition
caveat emptor signifie qu'il faut pouvoir se méfier et se renseigner, il faut du temps, or la société va toujours plus vite, la marge de manipulations et d'enfumage va donc augmenter mécaniquement.
D'où par exemple une mode que j'ai constatée en entretien en PME et muntinationale: parler du salaire est devenu malséant. Tu devrais être content de travailler ce qu'on te paiera et ne pas oser rappeler qu'un travail est aussi almimentaire.
Un métier c'est une passion, une vocation, le fric corrompt la pureté des intentions.
Et oui, c'est le capitalisme, aka la religion du fric, qui ose te dire ça.
On dépasse le foutage de gueule, on en est à l'insulte pure et simple.