C'est une question de comm', quand elle est inséparable de l'icône, le sens des mots magiques meurt avec eux.
Apple a gardé le vocabulaire prétentieux de Jobs (ils bavent de la révolution et de l'autosatisfecit à tour de bras), mais n'ont pas le RDF, donc ils n'y arrivent plus parce qu'en interne ils pensent encore comme les employés fidèles qui attendaient la parole éclairée de Frère Steve.

C'est la dernière phase du Spectacle intégré de Debord, c'est exactement, pare'il, les nouveaux tenants en sont des purs produits, ils sont donc incapables de maîtriser ou de comprendre ce qu'ils font, ils répètent les mots, l'enfumage, mais sans le contrôle derrière.

Quant en plus les gros actionnaires (holdings financières) passent en premier, le vocabulaire et la "culture" de l'entreprise ne deviennent plus que les écrans de fumée, les jeux de mots de pouvoir pour faire rentrer les dividendes.

Je hais Jobs, tu le sais, si ça tenait qu'à moi Apple n'existerait plus, mais je dois admettre que son ego si monolithique a protégé Apple en faisant passer les actionnaires derrière sa gloriole.
Même si je suis loin d'être convaincu que les gens qui bossent pour Apple nagent dans le bonheur, et qu'avec lui aux commandes les journées devaient être cauchemardesques.