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MeowcateLe 04/02/2016 à 10:47
Mais même si les langues sont appelées à évoluer, et notre français actuel est le fruit de nombreuses évolutions, l'autre importance de ces irrégularités font parties de l'histoire de la langue elle-même (certains mots ont une orthographe particulière datant qu'une autre façon d'écrire les sons). Tout ce que je peux me permettre est de gueuler un peu pour la forme du fait que j'aime le français tel qu'il est, et je reste conscient qu'on dit souvent qu'une langue qui n'évolue pas est vouée à dispar... hm... dispa... dis... disparaître ! (paf, je suis un vrai rebelle !).
On le remarque en particulier avec les langues nouvellement inventés qui, à ma connaissance limitée sur l'ensemble de ces langues, n'ont pas ou très peu d'irrégularités justement parce qu'elles n'ont pas d'histoires.

Le fait que l'espagnol ait pris un autre chemin n'est pas une raison nécessaire de suivre l'exemple, en partie parce que nous venons d'une origine commune, cela marque d'autant plus l'individualité l'un vis à vis de l'autre (cette différence est moins marquée entre l'espagnol et le portugais par exemple).

Je pencil squalyl sur cette dernière remarque. Voir "nénuphar" et ne pas savoir que ça se lit "nénufar", c'est parce qu'il faut apprendre que "ph" fait le son "f"... tout comme il faut justement apprendre que "f" fait "f" (après tout, puisqu'on parlait de l'espagnol, il faut apprendre la prononciation de "ll" ou "ñ").
Le problème serait plutôt inverse, du fait que pour entendre "nénuphar", il faut se demander si ça s'écrit "nénuphar" ou "nénufar". Mais pour moi c'est un faux problème : si maintenant on autorise "nénufar", pourquoi ne pas se demander si ça s'écrit "nénufar", "nénufart", "nénufare" ? Les mots qui se terminent phonétiquement en "re" peuvent aussi poser problèmes à s'écrire "r", "re", "rt", "rs", "rd".