Folco (./54431) :Sans défendre le Salafisme mais en ne parlant que du principe, le problème est plus un souci de désengagement de l'État (et de ses missions locales) que de Salafisme. Les Cathos (et les Prots, et bien d'autres) ont eu des fonctionnements missionnaires similaires par le passé (avec le patronage, avec les JOC, avec les Lassalliens [Frères des Écoles Chrétiennes] et les Salésiens...).
http://www.europe1.fr/politique/confrontes-a-la-montee-du-salafisme-des-elus-se-sentent-abandonnes-par-letat-3617498
Cool !
Là où l'État ne va plus, ce sont souvent les religions et les sectes qui prennent le pas (c'est vrai aussi pour tout un tas de courants réformateurs baptistes aux USA, pour les Témoins de Jéovah qui sont les premiers à répondre lorsqu'il y a des besoins humanitaires locaux comme après les inondations, etc.).
Bref on (dans le sens l'État et la société civile, y compris certains élus locaux) ne peux pas à la fois ignorer les problèmes, s'insurger contre les fondamentalismes, avoir des politiques de ghettoïsation, ne pas permettre aux modérés de s'implanter et laisser les radicaux prendre la place. Puis se plaindre que "ce sont toujours les mêmes".