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Sally (./5843) :
Ah, le bon vieux principe consistant à privatiser les services tant qu'ils font du profit mais à éponger leurs dettes avec l'argent du contribuable
(évidemment je suppose qu'ils la reprivatiseront dès qu'elle recommencera à gagner un peu d'argent)
toi tu préfères le bon vieux principe français de la société publique de grévistes qui est en déficit constant pour fournir un service qui est tout sauf de qualité publique..
Sally (./5843) :
C'est un peu, à l'envers, comme avec Airbus où on fait de la recherche et des investissement lourds pendant des années avec l'argent de l'État et où quand le retour sur investissement arrive on vend à Lagardère pour qu'il puisse récupérer les bénéfices (et même délocaliser pour les augmenter encore davantage)
Mais c'est bien plus profitable pour la communauté privatisé.. Le premier gagnant là-dedans, c'est pas Lagardère, c'est les employés français, les investisseurs, toute l'économie qui tourne mieux.... au lieu de tourner moins bien par ce que l'état pompait des sommes délirantes pour rendre des services économiquement contre-efficaces...
Sally (./5843) :
Si l'on met ensemble un nombre suffisant d'emprunteurs, en diversifiant leur origine, il est possible en cumulant un grand nombre de risques individuels de réduire le risque global, à condition d'être suffisamment diversifié.
Voilà le raisonnement absurde qui, si j'ai bien compris, est à l'origine de la crise financière qui a commencé l'été dernier ^^ (cette histoire de « diversification » expliquant pourquoi cette crise touche tout le monde)
Mais non c'est pas du tout débile, ça s'appelle un coût amorti, c'est vieux comme le monde, tous les investiseurs font ça, même en informatique on fait ça en une certaine manière quand on calcul des couts moyens (évidement ça dépend de ta distribution de probabilité des entrées que l'on estime/pifométrise..). Le seul truc, c'est que si en effet ça moyenise très bien le risque, ça ne l'élimine pas.
En clair, si tu sais que t'a 5% de chances de jamais revoir l'argent de ton prêt, c'est risqué de préter d'une personne à une personne et tu risques tout... si on se sert d'un 'fond commun', on peut redistribuer égalitairement l'argent qui revient aux préteurs, et c'est pas grave (sur un grand nombre) si 5% ne rendent pas l'argent car les intérêts élevés sur les autres compensent ça, et donc en moyenne par personne on a un retour positif. Ce genre de système (qui en somme ressemble beaucoup a de l'assurance) est très très bénéfique pour l'économie, car ça permet de financer des actions innovantes et donc risqués (créations d'entreprise, ..)..
C'est grâce à ce genre de système de moyennisation du risque que tu peux te permettre d'être assuré pour des dommages potentiels de millions d'euros (genre avec ta voiture tu handicapes qqun à vie.. ) en payant quelques dizaines/centaines d'euros/an..
C'est aussi grâce à ça qu'on peut être assuré pour la santé etc..
si un jour tu veux un porte-feuille d'action, tu vas répartir le risque entre différents titres.. peut-être qu'une se cassera complètement la gueule, mais tu perdra peu car les autres ne le feront pas, et le probabilités que toutes (genre une 20aine de grandes sociétés) fassent faillite simultanément est quasi-nul (ça revient à la probab d'avoir une crise thermo-nucléaire quoi...)
Le seul bug, évidement, c'est que si ça moyennise le risque, ça ne fait rien de plus, ça ne l'élimine pas. Si tous les trucs sont pourris, tu peux faire la moyenne, ça reste pourri. Et ils sont tous pourri par ce que le marché de l'immobilier s'est retourné. Bon ils sont peut-être allés loin sur le coup et pour cette occasion, mais dire que les mécanisme de moyennisations du risque c'est mauvais, c'est hallucinant, c'est une des meilleurs inventions économiques jamais faites (et surement une des plus vielles car les actions du groupe/de l'état y rentrent dans un certain cadre)