Justement ces trajets monotones sont abrutissants, si tu combines ça avec la télé, le fait qu'en général les gens dorment et mangent mal depuis des décennies, ou le fait qu'on a encore des bureaux éclairés en lumière blanche pure (la pire chose car cette lumière, comme la lumière blanche "bleue" sont perçues comme ténèbres par le cerveau, qui a le sentiment de faire une nuit blanche pendant la journée si tes yeux ne perçoivent pas de jaune dans la lumière (la lumière du jour est blanche "jaune"), alors on peut imaginer des dégâts durables.

Isoler les éléments seuls tu as raison c'est idiot. Dès que tu les inclus dans un système c'est plus clair. Faut ajouter à ça que les écrans émettent une lumière bleue, qui est à la fois addictive et abrutissante.
Mes élèves s'ils ont un smartphone depuis l'école primaire je ne m'étonne plus de rien.

Et les activités enrichissantes pour le cerveau ne fonctionnent que s'il est prêt à cette réception. Y a des jours où j'ai beau relire mes bouquins de philo, même ceux que je connais par cœur, je n'y trouve absolument rien, je lis ça dans une demi-hébétude, j'étais pas capable ce jour-là (j'ai passé 2 jours incapable de me concentrer sur 1 paragraphe de Descartes, mon esprit fuyait, même devant Kant ou Saint Thomas, qui font partie de mes références préférées, j'y arrivais pas, et d'autres jours je lis ça comme on boit du petit lait parce que je suis en état de, idem avec mes instruments).

Imagine une situation où ton cerveau a la viscosité de la mélasse pendant 1 semaine et quotidiennement, maintenant imagine que grâce aux joujoux et aux trajets monotones rien ne t'aide à te secouer.

Tu vois où je veux en venir?