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HippopotameLe 03/11/2006 à 23:35
Tiens, pour illustrer, c'est rigolo (ou pas) :


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-830432@51-830524,0.html
Dans le Tennessee, Harold Ford a entrepris de gagner des électeurs au-delà de la mouvance afro-américaine traditionnelle. Diplômé de droit, il pourrait devenir le premier Afro-Américain élu au Sénat dans un Etat du Sud. Lui aussi insiste sur la religion. L'un de ses messages publicitaires le présente sur un prie-Dieu, dans l'église de son enfance.

Les républicains ne s'y sont pas trompés. Sentant la menace sur le Sud, autant que sur le Sénat, ils ont diffusé une publicité qui a révulsé une partie du pays. Réalisée par un protégé de Karl Rove, le stratège électoral de George Bush, elle montre une fille aguichante qui fait un clin d'oeil au candidat : "Harold, appelle-moi." La publicité fait allusion au fait que Harold Ford, célibataire âgé de 36 ans, a assisté parmi 3 000 autres personnes à une soirée financée par Playboy en 2005, après le match du Superbowl (championnat de football) en Floride.

Le pays est tellement marqué par le passé que beaucoup ont vu dans la publicité non pas une simple connotation sexuelle, mais une femme blanche faisant des avances à un homme noir. De politique, le débat a été déplacé sur l'aspect racial. M. Ford était un démocrate centriste. La polémique l'a ramené à la dimension de la couleur.