super longtemps que j'ai pas posté ici. Mais là vu les commentaires un peu partout qui comparent ce film à du lubitsh ou du kubrick,
Comment dire ça sans vexer personne mmm j'en viens et C'EST UNE DAUBE (oui je vais develloper).
Un film comtemplatif dans un supermarché ça avait l'air seduisant comme ça MAIS
C'est une collection de clichés de films de post-ado romantico-nevrosé (je parle en connaissance de cause, j'en suis un), c'est du vent, c'est creux, ça a aucune saveur aucune odeur, ça pue la cellophane. La musique appuie le cliché au marteau-pilon (petite melodie mineure au piano et quelques chansons avec du tremolo dans la voix comme dans buffy), tandis que l'image est plastique à souhait, ils maitrisent les ficelles du genre à fond, avec la touche "pub colgate"(on passera sur le realisme du supermarché remplie de filles superbes en pleine nuit et la MAGNFIQUE fin avec la neige, si ils ont osé).
ça aurait pu peut etre me plaire à 14 ans "oh regarde il est mysterieux et melancolique et en plus c'est un ARTISTE il apprecie la BeAUTE du monde, je m'identifie grave" mais c'est du vu revu rerevu en moins bien. Les dialogues n'ont aucun interet et les interventions voix off sont d'une pretention ridicule.
Le mec vient de la mode ça se voit, on pourrait difficilement faire plus artificiel.
Bref je me suis pas vraiment fait chier (on pourrait dire vaguement agacé), j'ai pouffé à peine à quelques scenes comiques (mauvaises, pas abouties et pas du tout dans le cadre, à la fois quel cadre), mais j'ai surtout absolument rien ressenti, ce qui est d'autant plus agaçant avec les vaines tentatives de dramatisation de la musique.

Le decor du supermarché est la seule chose sincère du film: effectivement c'est du surgelé avec un joli emballage. Ah oui et le titre aussi. rendez moi mon fric.

(putain ça fait du bien, je sais que j'ai mieux à faire que de pourrir les reves d'ados en mal d'emotions à deux centimes mais bon je m'emmerde ce soir j'ai eu une journée chiante, et puis j'ai passé tellement de temps à rouiller ce forum pour vaguement tenter de sociabiliser que je me devais bien ce petit plaisir un peu gratuit)
au plaisir