NilLe 28/05/2007 à 20:25
Je n'ai pas forcément de méthode à apporter spécifiquement à ce problème dans la mesure où mes études n'ont presque jamais été dans une dynamique de "par coeur" (et quand c'était le cas, bah c'était "tant pis pour moi"), mais c'est un problème que j'ai très souvent rencontré en musique.
En général, c'est dû à trois facteurs principaux :
- le "ras-le-bol" ; difficile à gérer, surtout à l'approche de l'examen. D'autant que même quand je décidais de faire un break, la conscience me travaillait tellement que je n'arrivais pas à en profiter. J'arrive à m'en sortir en fractionnant l'effort et en le délimitant (une heure de travail, puis un temps d'autre chose, puis...). Il faut arriver à trouver des fractionnements qui correspondent à ce qu'on cherche (en particulier, j'ai du mal à m'y mettre, donc si je fractionne en des parts trop petites, ça ne sert à rien).
- le "stress avec l'arrivée des examens". Mine de rien, plus on cherche à être efficace parce qu'on sait que le temps manque, moins ça marche. Ca veut dire qu'il faut d'abord évacuer le stress (ou le canaliser) ; une activité physique peut aider, mais ça peut aussi être un travail de détente... Je trouve que c'est ce qui nuit le plus à la faculté de retenir. Je sais qu'une de mes méthodes pour m'en sortir, c'était de relire un résumé de tout le travail effectué dans la journée juste avant de dormir. Je ne sais pas si c'est psychologique ou si c'est vraiment que le cerveau est imprégné de tout ça pendant le sommeil, mais j'ai toujours eu l'impression que ça m'aidait.
- le "mgnf, fait chier, je préférerais faire [insérer ici toute autre activité, même chiante au demeurant, mais différente de l'activité indispensable] à la place". A priori, sBibi est touché de ce syndrome qui me pourrit aussi pas mal... je n'ai pas trouvé de remède à ça, si ce n'est me foutre un coup de pied au cul (mais quand c'est conjugué avec au moins un des deux premiers points, c'est vraiment dur). D'ailleurs si quelqu'un a une solution (ou une explication autre que "vous n'êtes qu'une génération de petits branleurs"), ça m'intéresse aussi !