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MeowcateLe 21/06/2007 à 02:13
wendy (./18) :
tu prends des médicaments? (enfin j'imagine mais ça a pas été dur de trouver la dose de stabilisation?)


Jamais de médicaments. Pour mes parents c'est de ma part un vague délire (non pas que je sois lunatique, mais que je me déclare lunatique), donc ils s'en foutent. J'ai déjà vu deux psychologues par le passé, sans avoir vaincu mes crises ils les ont grandement diminués. Je refuse les médicaments, pour moi symbolique : les médicaments (concrets) soignent le corps, soigner l'esprit doit se faire par la discussion, la réflexion, la pensée... c'est pas demain qu'on me bourrera de tranquilisants.
montreuillois (./20) :
Les mythe de Docteur Djéquile et Misteur Haïde, c'est exagéré, il n'y pas de Hulk où ces conneries de 2nde personne.
Par contre il y a en tout cas cet aspect lunatique et parano par moments.
Enfin là, je rabache des cours de psychos (pas les miens) tongue.gif Il me semble par ailleurs que ce trouble apparaît à l'adlescence... Meowcate ?


Anéfé pour mon cas, pas celui du père de l'ami de wendy. Mais l'adolescence favorise d'ailleurs ce milieu, l'esprit est plus fragile et la "personnalité" en forte structuration. On y est plus vulnérable, plus influençable.
Cela m'a pris vers 12-13 ans, mais je n'ai en tête aucun élément déclencheur. J'ai compris ce que j'avais des années après, je n'avais aucune connaissance de mon état par le passé (et toute tentative de m'expliquer que je suis malade ne serait qu'un élément du "complot", pour me faire croire que personne ne me surveille toussah).
Je ne saurais te suivre sur l'histoire des personnalités. Je n'ai pas "d'inconscience" pendant une crise, je sais parfaitement ce qui se déroule et j'en ai pleinement le souvenir ensuite. Mais tout ce que je fais, je dis, je ne le contrôle pas. Ce serait comme une impulsion, mais au contraire de cette dernière ms actions seraient froidement réfléchies et non commises sur le champs.
Ximoon (./21) :
Il me semble par ailleurs que tous les symptômes du ./17 peuvent apparaître après consommation excessive (et mauvaise réaction) de cannabis, si la victime présente des faiblesses à ce niveau (et non ça n'est pas un troll, j'ai des exemple concrets sous le coude). Et ils peuvent rester même après un sevrage.


Jamais de drogues, jamais de cigarettes ma bonne dame, et l'alcool très léger. Sans élément déclencheur, je peux supposer quelques prédispositions : un caractère très solitaire, une imagination débordante, et un esprit toujours dans la lune (ce que mes profs me faisaient remarquer à chaque carnet de notes : bien qu'ayant de bonnes notes, je ne suivais jamais les cours).
J'ajoute aussi que je suis dénué de volonté, je ne travaille que sur ce qui m'amuse et je ne fais que de mauvaise grâce ce qui m'ennuie (si malgré tout je suis obligé de le faire). Il y a peut-être dans ce dernier point une cause à mes crises : il m'est arrivé d'y faire le rapprochement, à me dire "si je le voulais vraiment, je pourrais m'arrêter en pleine crise", mais un refus d'agir, la flemme dans toute sa splendeur. Sauf là encore quand je suis obligé : j'ai eu une crise où j'étais allé tellement loin contre une excellente amie que j'ai réussi à me reprendre, craignant qu'elle "fasse une bétise" après mon départ (elle était dépressive).

Maintenant savoir en l'existence de la personnalité, de multiples esprits, de dédoublements, c'est un terrain de flames et de trolls entre divers écoles de psycho, tout cela est schtroumpf vert et vert schtroumpf. Pour ma part je crois (car à ce niveau de connaissance humaine, c'est plus de la croyance que des faits) que l'esprit est un tout, avec tous les aspects, émotions et sentiments humains que cela comporte, et pour certaines personnes à la psyché fragile, il peut survenir des crises (ce sont toujours des crises, jamais ainsi 24/7) qui les font agir de façon... inhabituelle par rapport à ce que l'éducation et la société nous apprend, en terme de "normalité".