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Nil: j'aime a croire que ce potentiel firewall, si il existe, est moins regardant que celui des FAI officiels. Mais je doute même qu'il existe, car "La Dopea" ne m'a jamais rien dit pour tous les ISO linux que je mets en miroir.

mon DNS est 9.9.9.9.

Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de restrictions qu'il n'y a pas de firewall, ne serait-ce que pour prévenir tout ce qui est DDoS. Les pare-feux peuvent être tout à fait transparents 99,99% du temps.
D'ailleurs, je vois mal une entreprise de mise à disposition de serveurs (physiques ou virtuels), de baies (pleines ou vides) se passer de protections minimales en matière de saturation des liens, tout simplement parce que ça peut nuire à l'intégralité de leur infrastructure, et qu'ils ont besoin de faire de la métrologie. Et qu'à partir du moment où il y a ces matériels en place, faire de l'audit réseau est possible.

squalyl (./58081) :
Mais je doute même qu'il existe, car "La Dopea" ne m'a jamais rien dit pour tous les ISO linux que je mets en miroir.

Ce n'est pas surprenant, "La Dopea" ne s'intéresse pour le coup qu'aux particuliers. Ce n'est pas "La Dopea" qui agira en cas de détection mais les sociétés mandatées par les ayants-droits (typiquement, TMG), et ça passera directement au pénal pour contrefaçon, avec constitution de partie civile. Mais pour le coup, on est hors cadre de la LCEN, on est dans le cadre de la loi de 2009 - plus tardive - dite Dopea 1 (puis 2) [qui touchent un peu à la LCEN puisqu'il y a redéfinition des responsabilités, en tout cas dans la Dopea 2].
Par exemple, pour Renater, on ne reçoit pas de notification Dopea, on reçoit un message du GIP Renater informant qu'un tiers a détecté une utilisation abusive du réseau (avec horodatage, IP, et fichier(s) détectés) nous demandant d'y mettre fin et de prendre les éventuelles sanctions nécessaires (sachant que chaque établissement doit normalement s'assurer de la licéité des usages d'Internet, charge aux établissements de mettre en place les méthodes nécessaires pour y arriver). En cas d'abus répétés, il peut y avoir une procédure judiciaire engagée par les tiers en question (donc pas la Dopea) ; et l'établissement a intérêt à pouvoir apporter des éléments permettant d'indiquer qui l'a fait et quand, puisque le responsable juridique dudit établissement reste son directeur ou son président.

(students.getRandom() fait l'affaire )

(researcher.getRandom() est plus pertinent :3 )

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Nil: ACK.

Nil > Quel foutoir...

Zerosquare (./58088) :
Nil > Quel foutoir...

Clairement.
La LCEN était une bonne idée à la base : avoir un cadre légal réfléchi et pensé autour du numérique, de ses enjeux, de ses contraintes et de ses réalités (même si on peut la critiquer sur énormément de points). Elle venait se substituer en partie aux lois et règlements en vigueur qui, jusque là, étaient ceux des postes et télécommunications, et n'empiétait pas sur la loi Informatique & Libertés.
Le souci (enfin, c'est plutôt une bonne chose sur le plan théorique) c'est qu'après la LCEN, les différents acteurs ont fini par prendre conscience des enjeux du numérique, et on a vu fleurir tout un tas de lois autour d'autres sujets (droit d'auteur, sécurité intérieure, modernisation de l'état...) qui sont allé modifier tout un tas de directives de la LCEN de façon très parcellaire, parfois contradictoire, sans uniformité. Avec, en plus, la mauvaise habitude du législateur français de vouloir surveiller au maximum ses concitoyens (dans le droit écrit, on a les obligations de durées de conservation de logs de connexion les plus longues d'UE, et dans le haut du panier des démocraties occidentales et le fait qu'il n'y ait pas eu de rectification du droit depuis la décision de la CJUE est assez symptomatique). Puis on aime bien les boites magiques qui font tout sur le papier pour être au final inutilisables en pratique (la PSSIE, typiquement, où comment faire d'une excellente idée une usine à gaz qui décourage tout le monde... je ne vous raconte pas les indicateurs demandés pour en mesurer la réalité du terrain x.x).
Bref, on a le meilleur des mondes du gang-bang entre les technocrates de tous poils, les geeks de l'administration centrale, les députés & sénateurs, et un exécutif qui aime sortir une loi tous les 4 matins pour jouer la surenchère (ce dernier étant un peu le Rocco Sifredi de la partouze : il arrive au milieu de la partouze sans se poser la question de qui enfile qui, en met partout, prend son chèque et repart en laissant un bordel incroyable).

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T'as le sens de la métaphore, je vois

Oué...

Zerosquare (./58091) :
T'as le sens de la métaphore, je vois

Toujours !

0² > C'est la modernisation du service public : ils prennent exemple sur Facebook
(Plus sérieusement, l'AP-HP a relativement bien géré sa communication : ils assument le fait d'avoir mal communiqué à leurs équipes et que c'est cette mauvaise communication qui est la cause d'erreurs marginales. Cela dit, c'est pas passé inaperçu, tous les gendarmes & défenseurs des droits et libertés sont sur le coup)

Nil (./58094) :
l'AP-HP a relativement bien géré sa communication

C'est du second degré ?

Ah nonon, c'est sincère, j'ai trouvé l'interview d'un des responsables sur Inter plutôt bien ficelé, ce soir. Après, ça sent un peu les éléments de langage et le choix de la contrition plutôt que de l'affrontement, mais je préfère ça, perso.

"Un peu" ?

Dans un premier temps, à Libération le 14 avril, le patron des hôpitaux parisiens, Martin Hirsch, a d’abord juré que les données n’étaient pas nominatives. Il se serait agi, selon le patron de l’AP-HP, d ‘un simple fichier permettant de dresser un tableau clinique des blessures.

Puis après une deuxième fuite du Canard révélant que les fichiers contenaient bel et bien les noms de patients, l’assistance publique a changé son fusil d’épaule. Dans un communiqué du 20 avril, l’AP-HP, a reconnu l’existence de données nominatives, mais niant les données médicales, assurant que le SI-VIC était utilisé dans « le respect du secret médical ».

Dans un dernier communiqué en date, de ce mercredi 24 avril, l’AP tient cette fois une troisième version. Selon l’assistance publique, ce sont les soignants qui auraient mal compris les consignes. Reconnaissant que les onglets « commentaires » de l’application « ont pu être utilisés pour mentionner des éléments de nature médicale », l’AP admet désormais une pratique « inappropriée », mais certifie que cela n’a été le cas que « de façon marginale ».

Quand un mensonge n'est plus crédible, hop, on passe au suivant ; et bien sûr c'est toujours "une erreur involontaire" qui "n'affecte qu'une petite quantité de personnes". C'est exactement ce que font toutes les boîtes qui magouillent avec les données perso quand elles se font prendre la main dans le sac (dernier exemple en date : Facebook). Je peux même te prédire l'étape suivante : ils vont dire "on est vraiment désolés, mais on vous jure que le problème a été résolu, circulez y'a rien à voir".

(Est-ce qu'ils assument ? )

(D'après Nil, oui !)

(alors tout va bien !)

(Tout est dans le fait d’assumer !)

et personne ne prends la peine de prévoir la destruction du dit fichier...

Zerosquare (./58098) :

Quand un mensonge n'est plus crédible, hop, on passe au suivant ; et bien sûr c'est toujours "une erreur involontaire" qui "n'affecte qu'une petite quantité de personnes". C'est exactement ce que font toutes les boîtes qui magouillent avec les données perso quand elles se font prendre la main dans le sac (dernier exemple en date : Facebook). Je peux même te prédire l'étape suivante : ils vont dire "on est vraiment désolés, mais on vous jure que le problème a été résolu, circulez y'a rien à voir".

Ah, je n'ai entendu que la dernière version, moi, ok, j'ai rien dit

https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/25/l-ena-remplacee-par-l-isf-le-parisien-s-est-il-fait-avoir-par-un-poisson-d-avril_1723267

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/25/la-justice-confirme-l-annulation-du-redressement-fiscal-de-google-de-1-15-milliard-d-euros_5454832_3234.html

Comment cet article de loi peut-il être constitutionnel ? Ça n'est pas possible, c'est vraiment un cauchemar... pic.twitter.com/ujemUSiSgQ

— La Tribune de l'Art (@ltdla) April 24, 2019

L'article n'est pas complet, mais déjà long ainsi (et suffisamment triste )

(en fait ils sont essentiellement allés à côté, apparemment)

#Retraites #conferencedepresse
Emmanuel #Macron propose donc d'annuler quelque chose.... qui avait déjà été annulé par le Conseil constitutionnel. Il fallait oser....https://t.co/XguJQNBBB2

— Polony TV (@Polony_tv) April 26, 2019

Les deux dernières news m'attristent

(cross edit furtif, je pense)