Perso ce qui me fait tiquer c'est que la nana n'ait absolument pas tenté le dialogue. Un rendez-vous ça se passe à deux, les deux partenaires doivent parler pour que tout se passe bien. On détecte les erreurs du partenaire et on les corrige en lui parlant. Oui on peut parfois se taire pour maintenir le mystère (ça fait partie du jeu de la séduction), mais on peut pas non plus la fermer tout le temps. Quand l'un des partenaires est passif, l'autre est bien obligé de prendre les devant sinon le rendez-vous stagne et on a un "awkward silence" très gênant. En général quand ça arrive c'est qu'il est temps d'arrêter les frais.
Elle a préféré se taire plutôt que se défendre. Avait-elle des raisons de ne PAS se défendre? Elle ne bosse pas pour lui. Il n'a pas une stature intimidante (1m68, il fait ma taille!). Il n'y a pas eu de menaces. Le rendez-vous a commencé au restaurant, un endroit neutre et en libre accès. ça va paraître salaud de dire ça, mais OUI elle a sa part de responsabilité dans ce qui lui est arrivé. Victim-blaming? Non, elle se plaint que Aziz n'ait pas lu son langage du corps, mais elle n'a pas non plus été capable de lire le sien. PERSONNE (pas même une célébrité hollywoodienne!) n'est capable de lire les desiderata exacts des autres rien qu'en les regardant. Le langage du corps dit beaucoup de choses oui, mais il ne dit pas qu'on préfère le vin blanc au vin rouge.
http://edition.cnn.com/2018/01/17/opinions/lets-be-honest-about-aziz-ansari-brawley/index.html"Grace" was not working for Ansari or looking for a job from him. He gave her white wine at his apartment; she tells Babe writer Katie Way that she would have preferred red. She could have told him that. She didn't, then blamed him. She could have said she didn't want to go home with him. She didn't, then blamed him. She could have left his house at any point. She didn't, then blamed him.
Je trouve ça trop facile de rien dire sur le coup pour mieux gueuler après.
J'ai déjà eu des coups foireux, mais à chaque fois ça s'est bien fini. "Non pas comme ça", "j'aime pas", "non ça marche pas, arrête", et à chaque fois on s'arrêtait, on discutait, on passait un bon moment et on restait en bons termes. Elles auraient pu rien dire, moi j'aurais continué en pensant que c'est la bonne façon de faire et à la fin je me retrouve à comparaître devant le juge pour agression sexuelle.
A mon avis ce qui s'est passé c'est qu'elle s'imaginait que Aziz était l'homme parfait, le mec idéal, le dieu vivant. Elle vivait dans l'illusion et le début du rendez-vous était comme un rêve. Elle est tombée des nues en apprenant qu'au final c'était juste un gars normal. Son fantasme s'est brisé et son admiration sans bornes pour le dieu vivant est devenue une haine farouche pour l'homme normal.