Et ainsi, les mots ne veulent plus rien dire.
Au fait, tout comme un soldat de Daech, tu fais pipi tous les matins. Donc tu es un infâme terroriste de Daech, nananère.
++
Kevin Kofler (./569) :je n'ai pas souvenir d'avoir jamais entendu/lu ce mot, les gens utilisent simplement "nazisme" ça couvre assez bien l'idée...
nazifascisme
vince (./573) :Le terme "nazifascismo" est très courant en Italie. Les Soviétiques utilisaient aussi souvent le terme "fascistes" ("fachistskoï") pour parler des nazis, cf. par exemple l'hymne de combat de l'Armée Rouge, Svyashchennaya Voyna (La Guerre Sacrée).Kevin Kofler (./569) :je n'ai pas souvenir d'avoir jamais entendu/lu ce mot, les gens utilisent simplement "nazisme" ça couvre assez bien l'idée...
nazifascisme
Folco (./575) :C'est typiquement fasciste, tout ça.
Yep, la police politique, l'interdiction de sortir du territoire, les comités d'assassinats, les jugements et enfermements sommaires, les massacres de masse, etc...
Kevin Kofler (./577) :ils faisait référence à l'urss...Folco (./575) :C'est typiquement fasciste, tout ça.
Yep, la police politique, l'interdiction de sortir du territoire, les comités d'assassinats, les jugements et enfermements sommaires, les massacres de masse, etc...
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— Conflict News (@Conflicts) June 6, 2017
Ne plus ignorer Voir Marquerdans mon suivi sujet... :'(
flanker (./590) :Sur ce point je ne suis pas très sûr, la charia de notre point de vue c'est un peu radical, non ?
une barbarie sans nom pour établir une société en théorie bien éloignée de cette même barbarie,
flanker (./590) :https://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur_(R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise)
Mine de rien, on peut faire plein de parallèles intéressants entre l'ÉI et l'URSS à ses débuts,
* une idéologie totalitaire qui fait peu cas des civils,
* une construction d'état qui part de rien (contrairement aux Nazis qui ont repris les structures existantes, là on part vraiment de zéro),
* une police secrète qui a tous les pouvoirs, notamment celui de condamner à mort sans appel,
* l'utilisation de nombreux criminels de droit commun dans cette même police secrète,
* une guerre civile qui se double d'une guerre contre une coalition extérieure hétéroclite et sans but bien défini,
* une barbarie sans nom pour établir une société en théorie bien éloignée de cette même barbarie,
* la rapide mise en place d'une administration dans les zones conquises avec une monnaie, la levée d'impôts, la mise en commun de biens,
* …
Mon propos n'est pas de résumer le livre de Michael Voslensky, on ne résume pas un tel livre, on le lit, et j'imagine -non seulement je le souhaite, mais je le pense -avec passion. La Nomenklatura, ce mot inconnu jusqu'ici, sauf de quelques spécialistes, mérite de devenir aussi célèbre que le terme de Goulag. Il désigne la classe des nouveaux privilégiés, cette aristocratie rouge qui dispose d'un pouvoir sans précèdent dans l'Histoire, puisqu'elle est l'Etat lui-même. Elle s'est attribué d'immenses et d'inaliénables privilèges (datchas et logements luxueux, limousines, chauffeurs, restaurants, boutiques, cliniques, centres de repos spéciaux et presque gratuits). Le récit évoqué à la fin de son livre par Voslensky d'une journée dans la vie de Denis Ivanovitch, chef de secteur au Ccmité central du Parti ccmmuniste, nous donne tout autant envie de rire que de pleurer. Que ce livre nous dérange, qu'il nous interpelle dans toute sa vérité, qu'il nous oblige à pousser jusqu'au bout notre réflexion, voilà qui n'est pas banal et mérite que l'on y consacre quelque temps.