Désolé
Pen² > tu sors
Le complexe français écoule ainsi en vingt jours ce que la centrale de Fukushima Daiichi voudrait rejeter en… vingt ans.super :/
L'usine de la Hague est une des sources mondiales les plus importantes de tritium en mer : malgré la forte capacité de dilution du tritium dans l'eau, il est évalué à 3 à 30 Bq/l près de l'usine, soit 15 à 150 fois plus que la moyenne
Le 17 octobre 2012, l'ACRO a relevé39 110 Bq/L de tritium en mer dans la Baie d'Écalgrain, près de l'usine AREVA de La Hague, contre habituellement moins de 27 Bq/L à cet endroit (et jamais plus de 33,3 Bq/L en dix ans de mesure à Goury (1998-2007) selon l'IRSN) pour un fond naturel d'environ 0,1 Bq/L
En France, le site de retraitement de la Hague en a rejeté, lui, en 2018... 11.400 TBq selon Orano, qui précise dans son rapport environnemental que la limite autorisée sur le site français est de 18.500 TBq.
Il émet un rayonnement bêta (β-) de faible énergie ; 5,7 keV en moyenne[....]
La radioactivité β de faible énergie fait que les électrons émis sont rapidement arrêtés dans l'eau et dans les tissus biologiques, après avoir parcouru seulement 6 μm tout au plus (et en moyenne environ 0,56 μm)7. Un rayonnement externe est donc rapidement arrêté par la simple surface « morte » de la peau humaine.
Le facteur de dose pour l'eau tritiée (la forme la plus courante dans l'environnement) est de 1,8 × 10−11 Sv/Bq. Compte tenu de sa très faible radiotoxicité, des excès de cancers ne sont attendus que pour des expositions de l'ordre du giga-becquerel, très au-delà des niveaux d'expositions rencontrés dans les environnements marqués au tritium ;
les recommandations de l’OMS sur les critères de potabilité de l’eau de boisson sont que la dose reçue du fait de la présence d’un radionucléide dans l’eau de boisson ne dépasse pas 0,1 mSv/an. Cette dose pourrait être atteinte chez l’adulte par la consommation quotidienne de deux litres d’eau tritiée à hauteur de 7,8 kBq/l (valeur guide de l’OMS pour ce radioélément)32. La réglementation française retient que l'eau peut être considérée comme potable sans restriction jusqu'à dix mille becquerels par litre (soit 10 MBq/m3).
les risques associés à quelques Bq/L ou dizaines de Bq/L sont très faiblesQuelques dizaines de Bq/L les effets ne sont pas faibles, ils sonts nuls. On produit plus de radioactivité dans un corps humain naturellement. Une banane produit en moyenne 130Bq/Kg, soit environ 20Bq pour une banane moyenne de 150g.
Godzil (./37191) :Mmmm, mais, la recommandation pour les travailleurs du nucléaire c'est de l'exposition, pas de l'absorption de substance contaminée, qui s'accumulerait, etc ?
En boire tous les jours 1L pendant un an donnerais une dose de 4.7mSv / an ce qui est beaucoup, mais par exemple reste moindre que la dose / an maximum autorisé par un travailleur du nucléaire aux US... (50mSv / an) ...
les recommandations de l’OMS sur les critères de potabilité de l’eau de boisson sont que la dose reçue du fait de la présence d’un radionucléide dans l’eau de boisson ne dépasse pas 0,1 mSv/an. Cette dose pourrait être atteinte chez l’adulte par la consommation quotidienne de deux litres d’eau tritiée à hauteur de 7,8 kBq/l (valeur guide de l’OMS pour ce radioélément)
-IngestionL’eau tritiée (HTO) et les molécules organiques marquées au tritium peuvent être ingérées lors de l’absorption d’aliments et d’eau contaminés par le tritium, ou accidentellement lors de manipulations expérimentales. Leur absorption est complète ; la totalité de la quantité ingérée franchit la barrière gastro-intestinale et passe dans le sang.
-Rétention-Elimination Le modèle biocinétique pour l’eau tritiée et les composés organiques tritiés est décrit pour le travailleur dans la Publication 56 de la CIPR (1990). Il suppose que 97% de l’eau tritiée est en équilibre avec l’eau du corps et est retenu avec une demi-vie de 10 jours, le restant étant incorporé dans les molécules organiques et retenu avec une demi-vie de 40 jours. Pour les composés organiques du tritium, 50% de l’activité est retenu avec la période biologique de l’eau libre (10 jours) et 50% avec la période biologique du carbone organique (40 jours).
En mai 2009 au canada, un rapport de l'Ontario Drinking Water Advisory Council (ODWAC) demandé par le ministre de l'Environnement a conclu que la norme de potabilité de l'eau pour le tritium devait par précaution être révisée et passer de 7 000 Bq/L (actuellement) à 20 Bq/L, proposition qui a été contestée au motif qu'il n'y a pas de consensus sur l'existence d'une relation linéaire sans seuil ni sur l'effet des faibles doses d'irradiation présupposé pour l'estimation des risques dans ce cas, et parce que le risque mutagène et cancérogène calculé à partir de l'exposition au tritium à 20 Bq/L (0,0003 mSv/an) serait selon les détracteurs de cette proposition de plusieurs ordres de grandeur inférieur à celui de l'exposition à des sources de rayonnement naturel (sans faire cependant la part entre sources externes et internes) et supérieur au taux de tritium actuellement présent dans l'eauet l'étude française du criirad qui à les même taux et conclusion : http://www.criirad.org/eau%20potable/2019-07-1_H3_10.000%20Bq_1.pdf
Le tritium détecté l'a essentiellement été sous forme d'eau libre tritiée (97,4 % du tritium environ), alors que seuls 0,4 % à 2,6 % du tritium total étaient sous forme « liée ». Les coquillages intègrent très rapidement la forme HTO (teneur maximale atteinte seulement 2 heures après l'exposition) alors que le tritium lié n'apparait que lentement. L'étude du facteur de concentration (FC) montre que la forme HTO est ensuite rapidement évacuée (elle n'est pas concentrée par les coquillages) alors que la forme liée y persiste, et peut éventuellement s'y accumuler si la chaîne trophique concentre naturellement le composé organique tritié
exposé des lots de moules M. Edulis adultes à de l'OBT (à des doses considérées comme faibles à relativement faibles ; variant de 12 à 485 µGy/h durant 96 heures). Des dégâts sont rapidement apparus dans les noyaux des cellules de ces moules, mis en évidence et mesurés par les analyses de différents tissus et organes
chez la moule exposée à de l'eau tritiée et à de la glycine tritiée (T-Gly) puis placée dans de l'eau de mer propre, ces deux formes du tritium ont induit une apparition significative de micro-noyaux (signe de génotoxicité) dans les hémocytes des moules exposées au tritium. 90 % environ de l'activité initiale de l'eau tritiée (HTO) absorbée a été dépurée dans la journée, mais la forme T-Gly a diminué plus lentement, confirmant que le tritium peut se lier à l'organisme
Résultats : l'exposition des embryons et larves au tritium (HTO) avait significativement augmenté les dommages cytogénétiques, les effets cytotoxiques, les anomalies du développement et la mortalité des embryons et larves
En 2008, le Groupe d'experts de l’Article 31 du Traité Euratom a recommandé de la réévaluer ; « Sur la base des données scientifiques actuelles, un relèvement de 1 à 2 de la valeur du facteur de pondération lié au rayonnement (wR) du tritium devrait être envisagé ». L'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) a créé en 2008 deux groupes de réflexion, mandatés pour analyser les risques posés par le tritium sous l'angle de la santé environnementale. Après deux ans de travail, ces groupes ont produit avec l'ASN en 2010 un Livre blanc sur le tritium concluant que les risques liés au tritium ont dans le passé été probablement sous-estimés. Le groupe de travail, présidé par M. Smeesters, préconise de multiplier par deux le facteur de pondération du tritium pour les rayonnements (wR) (2 au lieu de 1) pour le calcul du risque individuel
L’eau tritiée (HTO) diffuse de manière homogène dans toutes les cellules, traverse aisément la barrière placentaire et participe à la composition des cellules du fœtus en croissance. Par les biosynthèses, le tritium pourra être incorporé dans toutes les molécules organiques des cellules de l'embryon (végétal, animal ou fongique de quelques cellules), y compris celles de l’ADN. L'inexistence d'une discrimination (positive ou négative) entre les isotopes de l'hydrogène n'est pas prouvée. Une discrimination positive augmenterait le risque de mutation (et indirectement de fausse couche chez la femme).
Les molécules organiques tritiées présentes dans le sang de la mère traversent elles aussi la barrière placentaire, et sont soit consommées soit utilisées ou transformées dans les cellules du fœtus. Selon la molécule considérée, la répartition peut ne pas être homogène. De plus, quand il était inclus dans une molécule (eau, matière organique, protéine, etc.), sa désintégration (qui le transmute en un atome d’hélium) transforme la molécule hôte par la perte d'un hydrogène, avec des conséquences biologiques encore mal évaluées (mutations possibles).
Des effets sur la santé n'ont été rapportés chez l'Homme qu’à fortes doses. Des mutations, morts cellulaires, modifications chromosomiques ont été observées, mais seulement au-delà de plusieurs kBq/mL ;
La radioactivité naturelle de l'eau de mer est de l'ordre de 13 000 Bq/m3
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— Lucy Harris (@Lugey6) January 29, 2020
Pro tip: if you take the ice tray out of your freezer you have unlimited ice pic.twitter.com/NbWxhtYL80
— Sloth Bryant (@SeattleSloth_) January 28, 2020