Edito

Petite critique littéraire d'ouvrages littéraires. Oubah (hop).

Mardi 07 Juin 2011
Parlons rêves, ça faisait longtemps !
Bon ben la petite bibliothèque virtuelle est morte, alors je vais reparler de mes rêves à la con, parce que là, en deux jours, ça a été du très bon...

Rapidement sur celui d'hier, dont je ne me souviens que de quelques éléments : c'était une idée d'univers pour une série qui aurait été un mix entre Desperate Housewives et X Files (d'ailleurs, la série s'intitulait Desperate Housefiles, si, si). Concrètement, on suivait la vie quotidienne de familles habitant une rue visitée régulièrement (mais discrètement) par des extra-terrestres. Les habitants faisant publiquement front contre les petits gris mais, dans le secret de leur maison, tentant de mettre en place des liens privilégiés exclusifs avec ceux-ci. Bien entendu, il y en aurait pour penser qu'ils ne seraient en fait qu'une expérience des extra-terrestres/de l'armée US (rayer la mention inutile). Tout ça avec un humour décalé à faire pâlir le Docteur.

Venons-en au meilleur : cette nuit, j'ai enchainé les rêves sur l'espace-temps, la physique quantique (en particulier la décohérence) et les univers parallèles. Si, si, tout ça à la fois dans plusieurs rêves successifs.
Dans le premier, j'étais dans un film immersif (l'idée est d'être projeté dans le rôle d'un personnage du film, sans pouvoir toutefois interagir, et de ressentir ses sensations, etc.). Les "gentils" (quelqu'un d'autre et "moi"), disposions de la technologie pour sauter d'un univers parallèle à l'autre. Le "méchant", lui, avait les moyens d'influer sur l'espace-temps dans un rayon proche de sa base, sans en être lui-même affecté.
En sautant d'un univers parallèle à un autre, on construisait des fins alternatives, l'objectif étant d'arriver à se caler dans celle où ça finissait bien pour nous (mais c'était compliqué).
J'en ai vécu quatre, mais je ne m'en souviens que de deux.
Pas de la première.
Dans la seconde, un personnage supplémentaire rejoignait soudain notre équipe. Un enfant, allégorie de l'art (si, si), s'enfonçait un stylet dans le front. A mesure qu'il mourrait, le temps ralentissait globalement (et pas que pour le méchant), avec un ralentissement tendant vers l'infini (une vitesse vers zéro, si vous préférez). L'allégorie étant que l'art, en mourant, devenais éternel. Hop, on change d'univers.
Pas de la troisième.
Dans la quatrième, on n'arrive pas à neutraliser le méchant, mais on voit que, quand même, il est super fort, donc on essaye de s'enfuir avec une voiture. L'objectif étant de faire accélérer la voiture plus que le ralentissement de l'espace-temps auquel nous sommes confrontés. Mais ça ne fonctionne pas vraiment. La voiture s'immobilise, le temps s'arrête, je suis pied au plancher. D'un coup, le méchant libère le temps, je n'ai pas le temps de rétablir la vitesse du véhicule et il fait une embardée pour finir dans un ravin.
Fin du film.
En sortant de la salle, je découvre que je fais partie d'une équipe de chercheurs universitaires qui travaille sur la phyQ, et en particulier sur la décohérence. On a d'ailleurs trouvé un protocole expérimental pour permettre de réaliser une expérience à échelle humaine qui validerait la théorie : dans un terrain de cricket anglais (?!), on installe une PS2 (oui, la console) sur un poteau, et on la bombarde de particules élémentairesmanettes de PS2. Il faut qu'on fasse vite, parce qu'une équipe d'universitaire concurrente a eu la même idée que nous et a prévu de réaliser l'expérience quelques heures après nous, mais avec une PS3. Il faut absolument qu'on ait un résulat concluant.
Bon, en vrai, ça merde un peu la première fois parce que les câbles des manettes perturbent l'expérience (mais ça donne une idée de recherche à un des membres de l'équipe, genre "MecaQ with tailed particles - from the PS2 HMI to spermatozoids").

Après, ça devient trop flou, j'ai dû quitter progressivement l'état de rêve. Voilà. Sur ce, j'attends les infirmiers, j'ai déjà préparé la camisole...
Posté à
08:59
 par Nil -
Lundi 14 Février 2011
[CLA] {1} Code Codex
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Titre : Code Codex (427 pages)
Auteur : James Bruch (Royaume Uni)
Edité par : Editions 1000 ans pour ça !

Sous un titre digne d'une d'un calembour façon Libération se cache un roman assez amusant, pas vraiment dans la lignée de ce à quoi nous a habitué Bruch (en particulier avec la Fille du chevalier Bayard, dont je parlerais probablement dans une prochaine note, et avec son Petit dictionnaires à l'usage des médiévistes, que je préfère oublier). Exit, donc, le rigorisme germanique qui transpirait dans ses œuvres précédentes et ce mélange assez indigeste de lyrisme goethien en décalage complet avec la période médiévale. Le Bruch nouveau est arrivé, entre un Dan Brown en version réussie et un Umberto Eco qui se chercherait. Et il est caustique. Vraiment. Et on aime ça.

En plein XIIème siècle, le fils d'un tavernier simplet à la sexualité perturbée, isolé par ses frères et réduit à l'entretien de la basse-cour, se trouve mêlé malgré lui à une rixe d'où il sort seul survivant. Alors qu'il s'apprête à fuir les lieux du drame, son attention se porte sur la tunique déchirée d'un des protagonistes de l'altercation. Il découvre alors un ensemble de feuillets reliés grossièrement entre deux planches de bois, dont il se saisit. Ignorant jusqu'à l'existence de l'écriture, il ne peut comprendre qu'il détient alors les plans d'une arme destinée à écraser les infidèles.
Le codex est alors démonté, et les feuilles sont utilisées pour emballer des foies de volaille séchés (un rapport avec la sexualité perturbée du personnage, mais je vous en laisse découvrir la teneur par vous-mêmes).
Décembre 2016. Alors que l'Iran est devenu une république démocratique et que sont signés les accords de Tabriz (visant à créer un regroupement économique Turquie-Syrie-Iran-Irak), les élections américaines se terminent dans un bain de sang suite à la découverte de falsifications dans les résultats de 5 états. Le gouvernement provisoire décide de cristalliser la vieille haine anti-arabe pour faire diversion, et cherche une solution pour mener une guerre qui redonne à l'union son vrai sens d'unité afin d'éviter la situation vécue en Afghanistan jusqu'à l'année précédente.
C'est dans cette situation particulièrement tendue qu'un archéologue fait une découverte stupéfiante dans la région périgourdine : des foies de volaille momifiés, emballés dans du papier craquelé. Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour découvrir la teneur des informations qui sont, pour partie, encore lisibles.
La suite est assez simple : des espions américains sont dépêchés sur place pour s'emparer de l'information, pendant que les EAU (états arabes unifiés) tentent de faire de même. Le rythme est enlevé, l'humour sans cesse présent, et on peut saluer au passage le fabuleux travail des traducteurs (le titre original étant Cocks on doodles ? Do !) qui ont réussi le pari de l'adaptation des jeux de mots même les plus indélicats.

Ca ne sera certainement pas le roman du siècle, mais c'est assurément la bonne surprise de ce début d'année !
Changements !
Changement de fonction du blog (le changement cosmétique devrait suivre sous peu). Il servira à partager mes découvertes littéraires, cinématographiques, de jeux de société, voire de développer un avis clair et avisé sur des personnalités encore en vie, déjà mortes, ou entre les deux.

En espérant que ça ne soit pas qu'un spasme d'agonie...
Posté à
14:54
 par Nil -
Mercredi 25 Mars 2009
On vous ment...


Vous ne voyez rien ? Rien du tout ? Repassez la vidéo depuis le début. Là, stop. Juste avant le titre. Vous ne remarquez rien ? Pourtant il est là, il nous surveille.

Vous ne voyez toujours pas ?
http://www.mirari.fr/X78O
http://www.mirari.fr/gFOa

Ne me remerciez pas, je fais ça pour vous.
Posté à
13:43
 par Nil -
Mercredi 10 Septembre 2008
Publication
Hop, plus rien ici !
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15:51
 par Nil -
Jeudi 31 Juillet 2008
Dédicace à John Cage
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Posté à
04:33
 par Nil -
Dimanche 22 Juin 2008
Proëjt
Bon, j'ai un proëjt depuis quelques temps. Comme j'ai terminé 12rdB, que j'ai quelques difficultés à me lancer sérieusement dans les trois autres proëjts que j'ai en attente, j'aimerais essaëyr de faire une oeuvre "libre", totalement Open Source.

Je réfléchissais au meilleur outil pour ça, et j'ai réalisé que le Wiki avec historisation serait le plus adapté. Je me doute bien que ça n'a que peu de chances d'aboutir, mais j'aimerais votre avis là-dessus.

J'imagine que ça doit exister par ailleurs, d'ailleurs (pas forcément en anglais). Est-ce que quelqu'un a déjà croisé un tel proëjt ? Surtout histoire de voir comment ça se passe, s'il y a une équipe qui valide certaines modifications, quels sont les critères qui font que ça reste ouvert tout en limitant les débordements, quelle licence adopëtr (Creative Commons ?).

Je voulais profiëtr de l'été pour m'occuëpr de ça, je ne sais pas si, avec notre tournée, ça va être humainement possible, mais on verra bien.

(Myth, si tu lis ce post, ne te méprends pas : malgré les éléments trompeurs que l'on peut y trouver, ce n'est pas le corrigé de l'épreuve 2009 de philosophie du baccalauréat, désolé).
Posté à
22:32
 par Nil -
Mardi 25 Mars 2008
Mangez des clous...
...ça facilite le transit intestinal.

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Crédit photographique : Myth
Posté à
11:54
 par Nil -
Mercredi 06 Février 2008
Coup de pouce à un ami (qui n'en a pas besoin)
Internet, cette boite de Pandore qui se rapproche bien souvent de l'enfer, du gouffre temporel et de la réalisation des obsession du Marquis de Sade, offre de temps au autre à découvrir de petites surprises.
Au hasard de vagabondages, j'y ai rencontré un "ami d'Internet" (ça ressemble un peu à un ami imaginaire, ainsi exprimé) qui n'a pas vraiment de lien avec yAronet (mon habituel lieu pour ce genre de rencontres).
Cet "ami d'Internet" est musicien, mais aussi et surtout un dessinateur. Il s'est lancé dans le délicat projet de réaliser une BD en ligne, avec "une planche par jour, sauf les samedis et dimanches".
C'est de qualité, et ça commence là : Spring.
Posté à
11:31
 par Nil -
Mardi 15 Janvier 2008
Bâtir, ou ne pas bâtir ?
Suite à une question de Souane "Dis, est-ce que tu "bâtis" tes textes, même lorsque c'est pas censé être une "pièce littéraire" ?", je poste ici ma réponse (d'abord parce qu'elle ne rentre pas dans un mini message, ensuite parce qu'on ne sait jamais, peut-être que ça intéresse d'autres personnes).

Je ne bâtis presque jamais un texte. En tout cas, pas vraiment comme on peut le penser : je ne fais pas au préalable un organigramme des évènements ou quoi que ce soit.
Généralement, je pars d'une idée directrice qui est un "pet de l'esprit". Un truc dont j'ai rêvé, une réflexion toute bête, plus rarement l'aboutissement d'une convergence de différentes idées.
Une fois que j'ai un élément fondateur, j'y réfléchis énormément avant de commencer à écrire (parfois plusieurs années). J'y pense le soir avant de m'endormir, la journée quand je m'ennuie. Je construis un univers pour lequel je vais oublier des éléments, en créer de nouveaux, etc.
Puis, un beau jour, je vais commencer à écrire.
Suivant mon objectif final, je vais soit revenir le moins possible sur ce que j'écris, pour conserver une évolution du style qui colle avec une évolution de l'intrigue (ça a été un choix assumé pour 12rdB, par exemple), soit reprendre sans cesse mon travail pour lui donner une uniformité, quitte à écrire moins linéairement (plus par bouts différents, avec des notes de part et d'autre que je vais - ou pas - intégrer à un élément central).
Généralement, je sais où je vais exactement avant même d'avoir écrit le premier mot, mais je ne sais pas (vraiment) comment je vais y arriver.
Je ne fais pas de distinction entre "pièce littéraire" et autre écrit, même une carte postale (la seule différence étant que, pour une carte postale, j'ai rarement le temps de faire reposer et digérer ce que je vais écrire).

En fait, ce temps de digestion est indispensable pour avoir un univers cohérent ; je dois avoir assimilé assez d'éléments pour que, si à un moment donné on me demande "oui, mais il se passe quoi là-bas ?", je puisse répondre même si ça n'a aucun rapport avec la trame initiale. Très égoïstement et nombrilistement, je suis le dieu omnipotent de mon univers, je le sais, je l'assume, mais ça implique de savoir (et s'astreindre) à des limites (c'est à dire que mon omnipotence est liée à un ensemble de contraintes que j'ai bâties intérieurement).

Ce temps de digestion peut être très rapide (par exemple si on me demande de raconter une histoire sur le vif). L'avantage de faire cet exercice assez régulièrement est que, dans de telles situations, on peut emprunter à un univers déjà construit (on peut aussi emprunter des morceaux à l'univers d'un autre auteur, de façon plus ou moins assumée). Concrètement, dès le moment où je commence mon histoire, je sais déjà que je n'ai pas le droit de prendre certains chemins parce que je vais trahir mon univers (donc moi-même, ainsi que mon lecteur ou mon auditeur).

Il me semble avoir lu de Pullman qu'il avait une méthode qui me plait beaucoup : pour faire un livre qui va se passer dans le grand Nord, il se documente, il lit énormément sur la vie des Inuits, sur l'organisation de la faune et de la flore dans le grand froid, sur les habitudes de vie, les cycles du soleil, etc. Puis il brûle tout et fait commencer son histoire dans une ville du moyen âge.
Avoir un maximum de culture, s'enrichir le plus possible d'éléments sociologiques, ethnologiques, géographiques, animaliers, géologiques ou tout ce qu'on veut est fondamental non pour créer un unique univers, mais pour avoir le plus de choix possibles dans le processus créatif.

Finalement, je pose la notion d'univers au-dessus de celle d'histoire (probablement parce que je sais de quoi je peux parler et où je veux aller avant même de situer l'histoire, ce qui fait que ce n'est même pas une question que je me pose). Si on a un univers cohérent, on peut toujours s'en sortir.
Avoir un univers cohérent ne veut pas dire qu'on va le décrire intégralement, au contraire. Ca veut dire que si le héros doit circuler dans un couloir le long duquel se trouvent cent cinquante portes closes, je vais être capable de dire (même si c'est juste pour moi) ce qu'il y a derrière chaque porte.

Je pense aussi que j'ai été très marqué par l'univers cinématographique et les aboutissements qu'il a pu avoir dans le monde du jeu vidéo. Je m'imagine régulièrement mettant en pause une scène que j'écris pour tourner dans la pièce, soulever les livres, regarder tout ce que je peux. S'il reste une zone noire quelque part ou si j'ai une hésitation à décrire quelque chose, ça veut généralement dire que je n'ai pas assez digéré la scène.

Donc au final, je ne bâtis pas, ou très peu. Par contre, je documente (que ça soit dans une démarche intérieure ou au fil de notes) mon univers le plus possible.
Posté à
16:48
 par Nil -
Vendredi 30 Novembre 2007
Le dictateur et l'hippopotame
Certaines nuits sont particulièrement propices aux rêves les plus débiles. Celle-ci fut fortement gratinée à ce niveau, comme vous allez pouvoir vous en rendre compte...

Fermez les yeux. Nous sommes dans un pays qui ressemble beaucoup au notre, et il est "plus tard". Vous pouvez rouvrir les yeux, merci.
Un dictateur particulièrement virulent dirige depuis une petite année les rênes de l'état ; il a mis au point une technique très efficace pour mater les rebellions : chaque détracteur du pouvoir, ou de ses opinions, est jugé sommairement (entre quinze secondes et deux minutes) à avoir invariablement la tête tranchée sous les trois jours.
Julien A., aussi nommé l'Hippopotame dans le milieu des jeux de réflexion pour sa capacité à écraser lentement mais sûrement ses adversaires, ne voit pas pourquoi il devrait s'interdire ni de parler ni de penser. Autant dire qu'il a la langue un peu trop pendue pour le régime. Ainsi ce qui devait arriver arriva, un beau matin débarquent, à son domicile menu mais cossu du XVIème arrondissement, un juge assigné aux condamnations, deux "pourvoyeurs exécutaires" et un bourreau. Le verdict tombe rapidement : le trublion aura la tête tranchée dans deux jours.
(On apprend ici que Hippo est un adepte de la grande phrase historique, comme "un pouvoir obscurantiste me condamne dans l'ombre, qu'il me fasse au moins l'honneur de m'exécuter dans la lumière" et autres grandiloquences.)
Pendant ce temps, un voisin de l'Hippopotame ("je", pour vous servir) se dit que, quand même, ça ne se fait pas de faire disparaître ainsi un aussi agréable compagnon de discussion(s).
N'écoutant que son courage - c'est peut être la grande différence entre la réalité et la fiction, "je" en a ^^ - il décide de se connecter à un vieux réseau communautaire pour organiser un coup d'éclat. C'est donc via yAronet©®™ qu'il recrute une petite troupe, un peu moins de dix personnes, pour venir en aide au condamné.
Le jour donné, ils se retrouvent sur le palier de l'appartement de l'Hippo (les condamnations étant appliquées sur le lieu de l'interpellation), à se demander (qui a dit "à troller" ?) que faire pour être le plus efficace possible. C'est alors que "je" s'écrie :
- On a qu'a tout leur mettre dans le cul !
Une manifestation de joie secoue la cage d'escalier, des sourires se dessinent sur une petite dizaine de visages :
- Ouais ! Dans leur cul !
Le bruit du bois qui craque, la porte qui cède sous la pression, et c'est sous les "dans ton cul", "comme ta bite" et "comme ton cul" que les révoltés affrontent les pourvoyeurs (alors plus nombreux que pour l'interpellation).
Au bout d'une petite heure, l'appartement ne ressemble plus à rien, des rangées de culs bien remplis d'objets divers et variés font face aux visages satisfait des rebelles. "Je" a droit à un "mon bon Nil". Tout est presque dans l'ordre. Tout ? Non, presque. Un nouveau troll... hem pardon, une nouvelle discussion éclate pour savoir que mettre DLC du bourreau. "Je", plein de ressources, propose alors d'y mettre "plein de Rice Krispies©®™ puis du lait, comme ça ça lui fera pictacpictictac dans le rectum".

Et c'est ainsi que la justice, la vraie, fut rendue. Vive la liberté !
Posté à
08:51
 par Nil -

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