reponse au
./18 >
encore une fois martial, le sous marin assaillant ne peux pas s'approcher sans être vu avec un sonar actif pour réaligner sa trajectoire (que ce soit un super-ordinateur qui anticipe les changements de trajectoire de la cible ou un calculateur à deux francs de base qui va donner le relèvement du sous marin russe ciblé). Il n'y a certainement pas à lire le lien que tu as donné pour répondre à ton affirmation :
Martial Demolins (./12) :
Quant au commandant qui joue au fangio avec son ssn... tu crois pas qu'un petit calculateur peut faire ça? On balance bien dans une fenêtre un petit missile qui va à des milliers de km/h... Surtout que d'après le scénar, si l'américain s'est manifesté au russe, il a du le situer correctement avec son sonar actif, donc connaitre parfaitement sa vitesse et sa trajectoire.
Vu la manoeuvrabilité d'un engin de cette taille, le sonar actif serait nécessaire très longtemps avant la phase d'approche afin de corriger la trajectoire, et donc, l'assaillant serait de facto découvert bien avant le contact. et pas que par la cible, mais aussi par les 3/4 des bâtiments avec des oreilles dans la région.
Ensuite, les militaires, qui font leurs petits exercices matinaux avant d'envoyer une ou deux torpilles se perdre, ont une tendance à considérer que leur aire de jeux est à eux, et que tout intrus se doit de se diriger vers la sortie le plus vite possible. Ils n'auraient certainement pas laissé un bâtiment inconnu et potentiellement hostile se balader tranquillement dans leur zone de manoeuvres, quand bien même cette zone se trouvait dans des eaux internationales.
En admettant maintenant qu'il existe un moyen passif, ou à tout le moins discret (ce dont je doute) de déterminer précisément la position et la trajectoire d'un sous-marin, alors, la rapidité à laquelle la manoeuvre d'abordage doit être exécutée interdit toute notion de discrétion, dans la mesure où l'asaillant doit casser son erre afin de ne pas haponner purement et simplement la cible. Casser son erre implique donc de faire machine arrière alors que le sous-marin avance, et donc, beaucoup de cavitation pour signaler sa présence à la future victime