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MeowcateLe 20/06/2018 à 09:59
zikzak (./1603) :
Ça prouve que le Président actuel n'a que faire du citoyen qui pour une part (très faible) l(a placé au pouvoir.
Je trouve cela biaisé. On peut penser au raisonnement inverse tout en restant crédible :
Ça prouve que les syndicats ne comprennent pas la réalité de la situation nécessitant des changements profonds et s'opposent à toute décision majeure.
Quant à "la part très faible", le président a été élu, point. Si l'élection est contesté "parce que ça ne fait pas 51% de la totalité de la population", tous les présidents de la Veme furent illégitimes.
Oui, moi aussi j'ai vu des tas de vidéos "qu'est ce qui se passerait si on utilisait tel ou tel façon de compter les votes ?". Oui, moi aussi je trouve que le système d'élection d'un président pourrait être modifié. Mais il est élu, point.
Tu veux qu'on parle de Chirac sinon en 2e mandat ? tu penses que 89% des français le voulaient comme président, ou qu'une grosse partie ne voulait pas simplement de Le Pen ?
Désolé de m'énerver, mais ça me prend toujours la tête quand on vient remettre en cause cette élection sur les bases de règles qui s'avèrent injustes après l'élection.

Ximoon (./1604) :
En plus, au moins un syndicat à avoué à demi mots que cette grève était politique contre l'action du gouvernement et non pas simplement pour défendre les intérêts des cheminots.
La droite et la gauche, en dehors du FI, ont beaucoup de mal à exister depuis l'arrivée de Macron, surtout la gauche. Si ces grèves peuvent leur permettre de rogner un peu de temps d'antenne par le biais des syndicats, l'action se comprend.
Cependant, même les calendriers proches de plusieurs contestations n'ont pas permis une "convergence des luttes". D'un point de vue politique, même les syndicats sont trop divisés pour être efficaces face au gouvernement. L'ampleur de la grève des cheminots (qui devient relative) elle-même crée des divisions. C'est tout aussi politique dans les oppositions inter-syndicats.