Réacteur :

Oui et non...
Effectivement le réglage de ta richesse influence principalement le ralenti.
Mais, quand tu montes dans les tours, le gicleur de ralenti dont tu as réglé la richesse envoie toujours le même volume d'essence

En clair, la somme du volume d'essence envoyé par ton carbu sera égale au volume du ou des gicleurs envoyé par dépression + le volume du gicleur de ralenti.

L'importance du réglage de la richesse au ralenti, sera pas conséquent inversement proportionnel au régime moteur.

C'est ce qui rend l'injection plus économe que le carburateur, avec un dispositif d'injection électronique, on obtiens en permanence un mélange stœchiométrique optimal. En effet il n'y a pas une courbe d'injection enregistrer dans un calculateur, mais une multitude de courbe parallèle qui sont déterminé en fonction de la pression atmosphérique (on injecte pas l'air à l'état liquide)
Forcément, nos carbus deviennent complètement à la ramasse, même avec les meilleurs réglage du monde...

Jef64 :

Effectivement, j'ai eu le même raisonnement que toi la première fois...
Le mélange stœchiométrique que nous utilisons pour l'éthanol est de 9.6, il allie le meilleur rapport rendement économie et permet au moteur de développer la même puissance qu'avec de l'essence. Surconsommation inférieur à 10%
Le mélange optimal est de 7,4 (vive la conso !!!) Donc notre réglage éthanol à 9,6 est déjà pauvre.

Inutile de te dire que avec son indice d'octane à 105, son fort rendement en intéresse plus d'un en compétition.

Pour ce qui est de la température, elle est 50° inférieur à l'éthanol par rapport à l'essence (doc Renault Mégane Fuelflex), et l'éthanol mais pauvre n'échauffe.


Attention :
Très souvent les problèmes de carburation rencontré sur les voitures sont dû a un mauvais choix de bougies. En cas de doute, relevés les référence de votre bougie et vérifiez si celles ci sont réellement adapté a votre véhicule. Toujours prendre les bougies chez un fournisseur de pièce auto et chez le concessionnaire. En cas de GPL, il faut prendre des "bougies froides" (modèle de bougie ayant LE coefficient thermique inférieur)