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NilLe 05/02/2008 à 17:16
Veracidad (./150) :
Regression ,comprennais les exemple cités en partie Nil, pour les aieuls ,je dirais que dans les années 50 on croisaient meme en ville des vieux on vaient une tendance a dire bonjour.

Mais ça ne vient pas des jeunes... ça vient des adultes, qui sont ceux sur qui les jeunes calquent leur comportement. Quel adulte, aujourd'hui - ou même il y a 20 ou 30 ans - disait bonjour aux gens ou aux personnes âgées en ville ?
Ce qui est d'ailleurs "amusant", c'est que quand on amène des jeunes dans de petits villages, ils saluent les gens qu'ils croisent, même sans qu'on leur demande quoi que ce soit, de façon spontanée (et ce n'est pas une réponse à un salut).
Il faut avant tout se demander quel cadre la ville donne pour la discussion et la proximité. Est-ce la jeunesse qui a changé, ou l'urbanisation de la dernière partie du XXème siècle qui est à remettre en cause ? Est-ce la jeunesse qui est moins polie, ou est-ce l'adulte qui a un comportement différent par rapport à il y a un demi-siècle ? Et pourquoi ce changement de comportement ? (Retour à la problème du "rôle de la ville", en particulier de la ville-dortoir, de la centralisation des activités sur de grands pôles, de la suppression d'une vie de proximité...).
Veracidad (./150) :
ça tape la coke trés tot,ça tape l'exta trés tot(pour les deux cas vers 14ans contre 17 il y a encore 5 a 7ans).

Peut-être, mais je pense qu'on est loin de ce qu'il se passait dans les années 60-70, avec les mouvements psychédéliques et Peace & Love. On est aussi plus sensible à ces problèmes parce qu'on en mesure plus les dangers et qu'on communique dessus.
Veracidad (./150) :
L'acool est devenu regle obligatoire pour les soirées

Là aussi, ce n'est pas nouveau. Et l'alcool a longtemps été un fléau des campagnes avant d'être un fléau des villes.
De plus, il y a une foule d'autres arguments pour expliquer ça (rites de passages à l'âge adulte - qui passe par une mise en danger, etc) qui ne sont pas propres à notre civilisation. C'est simplement qu'on n'a pas les mêmes façons de les réaliser.