hum... Colas juste un petit rectificatif, il n'y a que 9 mensualités pour les bourses, et pas 12 donc ça fait bien 435 euros par mois^^ (vu que jusqu'à preuve du contraire nos sorties estivales ne sont pas financées par les caisses de l'État...lol)
Je sais bien qu'il n'y a que 9 mensualités de bourses, mais les dépenses des étudiants sont, elles, étalées sur 12 mois. Ou alors, tu dors sous les ponts pendant l'été ? tu jeûnes ? Donc vivre avec les bourses, c'est bien vivre avec 326 euros par mois (en moyenne), n'est-ce-pas ?
D'accord avec paluvatar sur le principe du partage des richesses.
Sur le fait que ce serait un investissement très peu rentable pour l'état, je ne suis pas d'accord. Une partie des économistes (de gauche, dirons-nous), affirment qu'il vaut mieux donner de l'argent à ceux qui en ont peu, car ceux-ci l'utiliseraient intégralement pour consommer (au contraire de ce qui en ont déjà suffisement). Ce n'est pas complètement idiot, je trouve.
Donc, à moins que les étudiants n'épargnent (ce qui m'étonnerait), l'argent qu'on leur donnerait servirait à la consommation, et ferait tourner l'économie. Ca crérait des besoins, et libérerait des postes (les étudiants n'éyant plus besoin de travailler en plus de leurs études) ... qui sait combien de chômage ça résorberait ? Ca ferait par exemple des emplois pour les jeunes "non étudiants", actuellement très exposés au chômage.
Il ne s'agit pas d'être utopiste, mais de trouver des solutions, et de partir des chiffres officiels. Comme on est pragmatiques, regardons combien ça couterait :
"En 2006-2007, un total de 1,454 milliards d'euros de crédits d'Etat ont été attribués sous forme d'aide financière à 489 853 étudiants boursiers, soit 29,4 % des 1 706 955 étudiants bénéficiaires potentiels."
Ces 1,7 millions d'étudiants, pour atteindre un salaire social de 1005 euros net, cela coûterait 1.7 milliards d'euros par mois environ. Sur 12 mois, 20,4 milliards d'euros. Moins les 1,4 milliards dépensés actuellement, ça fait 19 milliards. Moins toutes les autres aides actuelles (qui seraient comprises dans le salaire social), et moins la TVA sur toutes les dépenses étudiantes, qui retourne directement dans la poche de l'état (et les étudians achètent bien plus deproduits à 20% que les bénéficiaires du paquet fiscal, qui eux savent placer leur argent correctement), on approche des 15 milliards.
Reste à trouver 15 milliards d'euros. Mais comme on a vu qu'il vaut mieux, pour l'économie, donner aux pauvres qu'au riches, car ils consomment plus, on pourrait décider de ne pas renouveler le paquet fiscal de 15 milliards pour 2009, et hop le tour est joué.
2 millions d'étudiants en plus pour consommer, quelques centaines de miliers d'emplois à pourvoir : on a relancé la croissance et accédé au plein emploi. Je suis utopiste ? Bon, là, un petit peu, j'avoue. Mais quand même, c'est une piste à creuser, non ?
(J'avoue, ce n'est pas MON idée, ... peut-être celle d'un maître à penser, d'un gourou, du grand mogol, de la grande ourse, d'un Sublime Patriarche Grand Conservateur de l'Ordre ? )
Pour ce qui est de l'égalité vis-à-vis des revenus des travailleurs pauvres : bien sur, il faudrait les augmenter aussi. Quand on parle de redistribution des richesses, il ne s'agit pas de déshabiller Joseph pour habiller Léon. On peut toujours appliquer le même raisonnement que plus haut.
ou vivre dans une de ces républiques démocratiques de l'est
Là-bas, tout le monde trimait, et seul l'état était riche. Ca montre bien que ce n'est pas le travail qui pose problème, mais bien le partage des richesses qui va derrière.
Alors bien sur, il faut lutter contre la poursuite de la paupérisation des étudiants, mais ça n'empêche pas aussi des revendications offensives.