14Fermer
gugliLe 20/03/2008 à 11:52
Oui je pense aussi que c'est un peu un cercle vicieux:

Puisqu'on a voulu interdire de parler breton il y a de cela quelques décennies=> il est devenu minoritaire donc => l'État s'en désintéresse car peu rentable=> encore moins de gens le parlent=> donc on s'en désintéresse...etc

Le problème vient donc du nationalisme du temps où l'on a voulu, pour forcer tout le monde à parler français, éradiquer le breton; néanmoins je ne crois pas que penser que tout le monde en France doit savoir parler français soit incompatible avec l'usage d'autres langues au niveau local (à moins d'être totalement xénophobe et franco-français), il faut donc trouver un équilibre entre un minima qui rend possible la cohabitation entre les disparités régionales (usage du français dans la vie publique par exemple) et une liberté de pratiquer et d'enseigner la culture locale. Personnellement je pense que la politique de délocalisation initiée depuis déjà une 20aine d'année arrivera peut être à surmonter cet obstacle (bien que la régionalisation me semblerais plus efficace en l'espèce...).

PS: Je n'ai rien contre les râleurs, moi même je suis un peu "chieur" sur les bords comme tu as pu le remarquer,
Si le premier à répondre au post avait été un nationaliste pur et dur, j'aurais été le premier à défendre la langue bretonne...J'aime mon esprit de contradiction grin