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HippopotameLe 17/04/2008 à 14:50
Nil (./184) :
Ben un état instable qui refuse de se stabiliser ne peut que se scléroser de l'intérieur (d'ailleurs, je ne suis pas d'accord avec toi, ça ne marche pas bien... dans 1984, on est dans un monde où il n'y a plus de progression, donc qui va pourrir de lui même parce qu'il ne pourra pas s'adapter à des changements radicaux non contrôlables ; disons que ça fonctionne parce qu'on est sur une période donnée, qui correspondrait au climax d'une dictature obscurantiste).

La démonstration d'Orwell, c'est au contraire que le cauchemar totalitaire qu'il décrit est éternel. Que le Parti a compris la psychologie humaine et les forces de l'histoire et qu'ainsi aucune révolution n'est plus possible. Et même que l'emprise du Parti sur les esprits va s'accentuer avec la manipulation du langage (l'imposition définitive de la novlangue)

Le seul scénario plausible de renversement du régime (la rébellion de Goldstein, avec les idées qu'il présente dans son bouquin) ne s'avère elle même, en fin de compte, qu'une machination du Parti pour canaliser les quelques déviants restant.
Nil (./190) :
Un vrai problème apparaîtrait par contre si quelque chose de non prévisible se produisait.

Oui, voilà, il faudrait un évènement extérieur aux sociétés humaines pour que le système s'effondre.
Genre les extraterrestres qui débarquent cheeky



(plein de cross)