4417Fermer4419
The_CUrELe 16/01/2020 à 22:34
Je te parle de la boucherie que constitue des absurdités comme les "trucs" de Legalporno.
Y a plus de dialogues, y a plus une scène qui ne soit pas une blanche qui se tape 1h de double-anale avec 5 négros ou plus équipés de gourdins de néanderthal + fisting + triple voire quadruple vaginale ou anale.

Le trash avant n'était pas dans la destruction littérale du corps de la femme, y avait des trucs autour, y compris dans le bukkake crade en entrepôt de GGG.
C'était dans l'exploitation de tabous et fétichismes plus ou moins dégueus. Le porno a toujours joué cette ligne floue entre fiction, fantasme, trash et prostitution par procuration.
Aujourd'hui c'est terrifiant, parce que les productions Grandi (Legalcircus) c'est 5 ou 6 fois la même scène par semaine avec juste un sac à bite différent devant la caméra mais quasiment les mêmes primates qui chibrent comme si leur but était de changer la gourde en serpillère...

Je pense qu'il faut voir comment Max Hardcore a lancé cette mode du porno dont l'ambiance relève systématiquement d'une forme de viol (certaines actrices qui ont démarré avec lui considèrent même que son comportement a relevé d'une forme de viol devant la caméra vu sa brutalité -Rebecca Linares par exemple, qui a fait une de ses premières scènes avec lui, et tu vois à sa tête qu'elle n'était pas préparé à ce genre de traitement, et Max est vraiment capable de maltraiter les gonzesses).

Là où GGG ou tout le porno macho des années 90 (la quantité de scènes de viol et de maris qui encourageaient à ça dans les productions FR de l'époque) étaient crades, et où le gonzo a créé la possibilité de réduire encore le budget et de se débarrasser de la capacité à faire semblant de jouer la comédie, les productions modernes, et même Private, qui avant, encore en 2001 faisaient des productions à budget en millions avec scénars, des films de 2h avec un réel scénario et des accessoires et trucages, oublient ça.

Il y a une course à l'excès qui est très différente, aujourd'hui il devient très dur de trouver des scènes qui ne soient pas double ou triple péné, de gang bang, de bourrage d'une fille qui se comporte forcément en nymphomane hurlante, y a plus de séduction. La quantité d'inceste proposée aussi oblige à s'interroger sur le filon exploité...

À la rigueur j'en ai rien à foutre de PornHub pour mon propos, cela dit quand tu vois la quantité de camwhores qui se dilatent la rosette avec des godes géants genre bite de choual, tu vois bien que quelque chose a changé.
Le fisting, double-fisting et autres mega-dilatations restaient marginales (mêmes dans les magazines Silwa/Magma/Color Climax).
Des couples qui se filment en train de baiser, si ça les amuse, on n'est pas obligés d'en faire du boulard selon les codes pros.
Mais beaucoup sont en fait une chaîne avec abonnement ou camshows payants à côté, donc tout retombe dans le commerce, et toute concurrence directe implique imitation. Si pour se démarquer la prod devient extrême et brutale (en ceci qu'elle bousille le corps de la performatrice beaucoup plus vite qu'auparavant), alors l'escalade va avoir un coût sanitaire, physique et humain alarmant, si ce n'est catastrophique...

Dans les productions Alpha France, y avait une prétention à la psychologie, à se faire reflet d'une libération sexuelle (quitte à montrer que la femme infidèle en fait se venge d'un mari indigne). Y a même une version porno de Dom Juan (sous le poétique titre "Viens, j'ai pas de culotte", mais toute la trame, jusqu'à la punition, est présente).

Y en a un autre que j'ai perdu, un truc Danois sur un cirque ambulant érotique, il a été réalisé par un couple de sexologues et tous les participants sont des amateurs, les scènes sont leurs fantasmes.
Là y a quelque chose d'un peu intello.

Dans les prods LP modernes, y a juste une caméra numérique, du 1080p/4k, et 1h de chibrage jusqu'à 4 dans le même trou, la fille hurle, se prend une douche dorée avant d'être bâillonnée avec un autre tronc d'arbre, tu vois bien qu'elle va avoir besoin de porter des couches un mois ensuite, et le lendemain rebelote avec une autre vitime.
Sachant aujourd'hui aussi qu'elles ne s'en cachent plus, ces clowneries grotesques servent à montrer que le prix est justifié parce qu'entre deux tournages elles sont prostiputes, et le porno sert juste de carte de visite : oui mon biquet, c'est 500 balles de l'heure mais c'est service complet, même le fist et le facefucking et sodo et faciales à volonté.

Il y a réellement un changement parce que même le porno allemand ne faisait PAS que du BDSM ou du scat, c'est caricatural.

Aujourd'hui en revanche les lignes sont totalement brouillées.
Un copain de fac me disait y a 4 ans environ qu'il avait lu que tous les gros sites/prods de porno appartenaient à une poignée de milliardaires qui s'emmerdaient alors ils avaient tout acheté et en avaient fait leur biz d'argent de poche. Ça expliquerait la normalisation galopante vers l'excessif, ce qui se vend alors pour la valeur choc.

DONC, ma conclusion: Quand tu tombais à 11 ans sur "Luxure dans l'Orient-Express" y a 20 ans, ça restait un film où le mec ou la femme faisait des avances, provoquait, séduisait, et les partenaires multiples c'était pas systématique. Donc un gosse pouvait encore s'imaginer que la séduction ou l'intimité ça se passait comme ça.
Quand le même gamin de 11 ans aujourd'hui découvre une scène LP de Barbie Sins par exemple (une pute anglaise complètement refaite, on dirait une poupée gonflable vivante) où elle est livrée à 7 nègres montés comme des baobabs et que la scène se vante de montrer de la triple vaginale, de la triple anale, puis une DVDA (Double Vaginale+Double Anale simultanées), MAIS AUSSI 7 douches dorées plus le prolapsus anal de la gonzesse avant un bukkake final avalé avec comme titre de vidéo "WAKA WAKA BLACKS ARE COMING [insérez ici la liste des acronymes de pratiques plus ou moins absurdes]" (qui est en fait un thème parmi tant d'autres chez LegalFreaks), pardon y a RÉELLEMENT un changement de ton et une réelle brutalité. Et un gosse qui voit ça il va trouver normal de forcer sa copine à faire une sextape avec ses potes dans les chiottes du lycée à 13 ans.
Non, joue pas sur les mots tu sais que c'est pas systématique, mais ose me dire que la tentation sera pas là si c'est 90% de ce qu'il va regarder.
Sans compter l'invasion du porno cuck...

J'ai pas parlé de violence mais de brutalité. C'est très important.