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Lionel DebrouxLe 05/06/2008 à 15:28
et je vais pas utiliser un module libre non performant sous le seul prétexte qu'il est libre.

Si, évidemment tongueTout le monde devrait faire comme ça, pour augmenter la pénétration des OS libres sur le marché (puisque se passer des modules non libres augmente significativement le support hardware). C'est évident.

Es-tu sérieux là? Parce que je suis entièrement d'accord, mais ça m'étonne beaucoup d'entendre ça de ta part. wink

Non. Sur toute la ligne, ./298 est de l'antiphrase.

Moi, je suis pragmatique: je pense que se priver (et vouloir priver les autres) de façons de faire fonctionner mieux / bien les matériels qui existent sur les PCs que les gens achètent (qui, presque tous, ne sont pas, et continueront pendant un certain temps à ne pas être, faits pour être pleinement compatibles Linux), est un moyen très efficace pour faire dire aux gens qui ne s'y connaissent pas - c'est à dire la grande majorité - que Linux c'est inutilisable, alors que "tout fonctionne sous Windows" (ce que nous savons tous les deux être faux).

Certains fabricants ne voient pas l'intérêt de faire en sorte que leur matériel fonctionne bien, et soit bien aimé, par 1-2% des utilisateurs d'ordinateur. Tant pis pour eux (d'autant plus que la communauté propose de faire certains drivers à leur place, mais certains s'en foutent...), mais c'est pas parce qu'une fraction des 1-2% d'utilisateurs de Linux (puisque pas tous ne sont des extrémistes du libre, heureusement...) n'achète pas leurs matériels qu'ils vont changer leur comportement: il manque au moins deux ordres de grandeur pour que les managers voient la seule chose qu'ils comprennent, le manque à gagner...


Sans parler de plusieurs facteurs humains bien connus, dont les idéalistes extrémistes du libre de ton genre n'ont pas l'air de se rendre compte (il n'y a pas que Steve Jobs qui souffre de "reality distortion field"...):
* la résistance élevée au changement, en premier lieu ("Linux c'est pas comme Windows, donc c'est trop compliqué", etc.);
* la résistance élevée à la douleur (il faut vraiment que les spywares et DRM fassent BEAUCOUP ***** une personne pour qu'elle pense à regarder ailleurs);
* la persistence de sentiments plus ou moins objectifs. Je veux dire par là que quelqu'un qui a eu une mauvaise expérience avec quelque chose, même si ça fait des années et qu'il y a eu du changement entretemps, non seulement fera peu d'efforts pour voir si ça a changé, mais aussi continuera à répandre sa mauvaise expérience chez ses connaissances.



./300: non seulement des solutions 1-clic pour l'installation du package commencent à apparaître sous Linux (j'ai pas écrit qu'elles sont parfaites, hein), mais les packages qui installent toujours au même endroit (sans laisser spécifier l'utilisateur), ce qui n'est pas toujours le cas des installeurs pour Windows, sont plutôt une bonne chose pour le support (parce que le problème de savoir dans quel chemin bizarre un utilisateur a bien pu installer son programme n'existe pas).