Hippopotame (./116) :

Si je pense que si les lecteur DVD et autre écran plat était fait en France le prix ne serait pas le même. De même que les taux de change flottant crée de sacré déséquilibre. Il y a rien qu'avoir le dollars/euro en ce moment.

L'"occident" (comme je n'aime pas ce mot!!) *crois* que ça lui profite. Mais ce n'est probablement pas vrai.

Oui, il est plus que probable que l'investissement que beaucoup voient comme de l'exploitation soient la clé de l'émancipation des pays asiatiques (qui n'ont pas eu à souffrir du mal du "protectivisme décolonial", même pour l'Inde). En fait, ce n'est pas une "possibilité", c'est déjà la réalité des faits. Même si on n'est pas encore à la fin de la mutation, elle est déjà là, sous nos yeux.

Conscience (./125) :
Donc vu l'état d'endettement c'était bien prévisible pas la peine de faire mirroiter la populace avec des chiffres de croissance.

Parce que tu crois que toute vérité est bonne à dire. C'est rigolo, tu me fais beaucoup penser à Rousseau dans ta façon assez crédule de voir le monde. Annoncer à l'avance une crise, c'est y plonger totalement. La nier, c'est permettre d'y entrer progressivement, et même d'espérer que les "ménages" ne la vivent qu'après qu'elle soit effectivement passée. Politiquement, stratégiquement et économiquement, c'est (AMHA) la seule solution viable : on évite de précipiter l'économie en maintenant artificiellement une certaine consommation, en tirant le moral vers le haut, et une fois que la crise est passée à haut niveau et qu'elle n'est plus qu'au niveau individuel, il est alors plus facile de dire "ça va mieux aller demain" et d'avoir des preuves réelles de cette évolution.
Qu'un gouvernement annonce à l'avance une crise reviendrait à ce qu'il se tire une balle dans le pied, puis qu'il donne le révolver à son interlocuteur pour être achevé. Je ne connais pas beaucoup de créatures/entités qui aient si peu envie de (sur)vivre pour faire ça.