Rusty > l'article en question du Code civil dit que « S'il y a eu erreur dans la personne, ou sur des qualités essentielles de la personne, l'autre époux peut demander la nullité du mariage. »
La question est donc : la virginité est-elle une « qualité essentielle » de la personne ? et pour répondre, dans ce cas particulier, le juge a utilisé l'argument suivant : la mariée ayant indiqué qu'elle était d'accord avec la procédure d'annulation fondée sur ce mensonge, cela signifie qu'elle reconnaît elle-même cela comme une qualité essentielle. Et si les *deux* époux sont d'accord pour considérer ça comme une qualité essentielle, ben, il n'y a pas de contestation...
(il y a des détails là :
http://www.maitre-eolas.fr/ )