Au fait, il y a des particules qui peuvent être émises par la singularité, depuis les directions répulsives.
D'ailleurs elles peuvent être émises de façon tout à fait arbitraire, il n'y a rien de déterministe : décider de la matière émise revient à fixer une condition au bord quand on résout l'équation de la relativité générale.
Ce comportement arbitraire est peut être un signe qu'on atteint les limites de la théorie et que tout ça est un peu bidon (mais ça on le sait déjà quand on parle de singularité). Cet indéterminisme n'apparaît pas pour une singularité ponctuelle, qui est attractive depuis toutes les directions : dans ce cas, ce qui est arbitraire ce sont les particules tombées dedans dans le passé, ce qui n'entraîne pas de problème de causalité.
De plus s'il y a des lignes de temps fermées c'est aussi un problème de causalité.
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Effectivement, ce qui est ennuyeux pour un bonhomme qui fait le grand plongeon, c'est le gradient plus que le champ gravitationnel lui même.
Si le gradient est trop fort, il est transformé en spaghetti par les forces de marée.
Mais trou noir n'est pas toujours synonyme de fort gradient. Le gradient est fort au voisinage de la singularité, mais si le trou noir est suffisamment gros, le gradient peut être raisonnable au niveau de l'horizon et tout va bien. (les trous noirs stellaires sont trop petits par contre)
Un énorme trou noir n'est pas la seule condition pour survivre : il faut aussi que le trou noir tourne super vite pour que l'horizon intérieur et la singularité ne soient pas microscopiques et qu'on puisse se jeter dedans (super vite = sans doute bien plus vite que toute situation physique réaliste).
En plus des dangers du champ gravitationnel, il faut aussi affronter près de l'horizon des niveaux de radiation déments, et des ondes gravitationnelles de grande ampleur (en tout cas si c'est un trou noir actif?)