Enfin j'ai l'impression qu'il y a une certaine tendance à confondre libéralisation et bordélisation, quand même .
Plus généralement, il est (enfin a été, je sais pas si c'est encore autant le cas) de bon ton de « fustiger » l'immobilisme de la fonction publique et son opposition prétendûment atavique à toute réforme, mais il faut bien voir ce que signifie faire une réforme pour nos chers gouvernements. En règle générale ça signifie : foutre en l'air l'organisation existante pour le principe sans avoir aucune idée précise de par quoi on va la remplacer (un point important étant de faire des coupes budgétaires au passage). Alors forcément, de réforme en réforme, les services marchent de plus en plus mal, logique

Un magnifique exemple en cours c'est le recrutement et la formation des enseignants du secondaire : la réforme est décidée, c'est fait ! le CAPES est abrogé, en juin prochain ce sera la dernière session. Au fait, vous savez comment ça va se passer le recrutement en 2010 ? non ? ben ça tombe bien, le gouvernement non plus ^^