Je peux lancer un troll ?
Imaginons que vous soyez quelqu'un qui d'intelligent, de fasciné par la philosophie et de motivé. Vous choisissez :
A) d'approfondir vos connaissances, de travailler en collaboration avec des collègues, d'essayer arriver au top de ce qui se fait dans votre discipline
ou
B) d'enseigner les rudiments de votre matière, de manière caricaturale et répétitive (la même chose plusieurs fois par semaines, et chaque année) à des élèves de lycée dont 80% au bas mot s'en foutent plus ou moins ?
(Notez que ça marche pour toutes les matières, évidemment, sauf celles où le choix de B) s'impose parce que c'est le seul débouché possible [comme dirait Vince])
Je dis pas que le cas A n'existe pas, mais faut vraiment avoir le goût de transmettre les connaissances pour compenser les inconvénients du B (avantage : quand vous tombez dessus, ces profs-là sont excellents). Si autant d'enseignants de lycée et de supérieur sont d'un niveau et d'une pédagogie discutable, ce n'est pas un hasard, AMHA.
(Et une petite anecdote pour ce qui est de l'objectivité, des écarts de notations et de la logique des profs de philo : j'en ai eu un qui a réussi à sortir à 15 minutes d'intervalle "il faut arrêter de dire que la notation des copies de philo au bac est subjective ! c'est faux !" et "il peut y avoir des écarts de 5 points d'un correcteur à l'autre, c'est normal !". Un écart d'un quart de l'échelle de notation, je n'appelle pas ça de l'objectivité, moi

)