http://bcd.bzh/becedia/fr/la-limite-linguistique-entre-le-breton-et-le-gallo
Qu'ils l'apprennent pour leur plaisir et leur culture c'est très bien, mais qu'ils passent ça comme une revendication c'est franchement pénible, comme toutes les revendications identitaires du même tonneau.
L'absolutisme que tu dénonces (républicain en l'occurrence, hein : https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_linguistique_de_la_France#La_politique_jacobine_de_g%C3%A9n%C3%A9ralisation_de_la_langue_fran%C3%A7aise_:_juin_1793_%C3%A0_juillet_1794 ) a permis l'ouverture au monde (enfin, à la France) de toutes ces régions, aux postes qui auraient été réservés à l'élite parisienne sinon, etc. La méthode n'a peut-être pas toujours été la bonne, mais il y avait une belle idée derrière :
Le 27 janvier 1794, Bertrand Barère de Vieuzac, déclare24 devant la Convention nationale que :La résurgence de ces langues en tant que revendication identitaire est une tendance inquiétante, et coïncide étrangement avec la politique des euro régions...
« La monarchie avait des raisons de ressembler à la tour de Babel ; dans la démocratie, laisser les citoyens ignorants de la langue nationale, incapables de contrôler le pouvoir, c'est trahir la patrie… Chez un peuple libre, la langue doit être une et la même pour tous. »
Il écrit en 1794 dans un rapport au comité de salut public :
« Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l'émigration et la haine de la République parlent allemand… La Contre-révolution parle l'italien et le fanatisme parle basque. Cassons ces instruments de dommage et d'erreurs. »
http://www.europe-en-france.gouv.fr/Centre-de-ressources/Actualites/Une-Euroregion-qu-est-ce-que-c-est(oh tiens, une catalogne transnationale, étrangement ça me rappelle des événements récents !? Mais bon, c'est à n'en pas douter un problème purement espagnol, notre territoire n'a rien à craindre à moyen terme !
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