Même un syndicat de proviseurs a rejoint la baston.

Et ils ont raison, le système en fait un bordel sans nom de partiels locaux spécieux dont on va "harmoniser nationalement" les notes, sachant qu'on a aucune base puisque c'est neuf, donc rien pour poser les critères puisque la réforme impose une harmonisation comparative...

M. Le Prof raconte sur sa page que chez lui on lui a demandé de tirer 3 sujets de la banque nationale de sujets, le proviseur n'en retenant qu'un, mais il a quand même, pour être prêt, préparer 3 corrigés avant (étant prof d'anglais et ayant des barèmes et autres, il a dû se constituer un dossier complet (si je comprends bien). Donc triple travail pour un unique sujet retenu même pas par lui. Donc usine à gaz et comment harmoniser quand pas 2 profs ont pris le même sujet puisque le système est de faire traiter 6 axes sur 8 en une année scolaire, axes laissés au choix du prof?

Ah ben ouais tu peux pas harmoniser ce qui n'a strictement rien en commun...

Les élèves sont encore plus stressés puisque leur note finale est décidée en cours d'année sur des programmes incomplets (ce qui n'est pas le cas des partiels en fac, les cours et partiels correspondent avec un semestre dédié à y préparer, alors que là on doit y préparer sur les heures -rognées, œuf corse, de l'année).

"D'un point de vue pratique les choses sont assurées" dit Jean-Mich-Muche... Il avoue aussi grandement se foutre des profs, sauf pour retenir sur leur salaire s'ils désobéissent...
Quelle "pratique" est assurée? Ah oui, le fait que ce système crée une sélection de plus anticipée...

BONUS sur les E3C: La commission passera derrière les profs et pourra changer les notes sans les consulter ou avertir. (Sauce: une collègue prof de langues en 1re).
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH LES PUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTES!