Kevin Kofler (./123) :
Je défend la liberté des hommes: ceux qui utilisent le logiciel! Mais pas la liberté de renoncer à ses libertés.
Vois-tu mon cher Kevin, c'est pourtant exactement l'unique définition philosophiquement sérieuse de la liberté: l'exercice de choix
contraignants (i.e où l'on perd des "libertés naïves", des indécidés qui restent possibles ) et s'y tenir.
En fait,
j'avais déjà réfléchi sur ta relation très spécifique au code libre... par analyse j'en venais à dire que tu plaçais la transcendance dans "la liberté
du code": en fait c'est exactement ça, je le ressens encore mieux maintenant. Tu t'en fous que les hommes soient libres -- puisque tu leur imposerais bien une unique licence, l'AGPL, conséquemment les hommes n'auraient plus aucun choix possible, donc aucune liberté. --, ce que tu veux vraiment, c'est que *le code* soit libre.
Ensuite tu procèdes comme tout esprit (religieux) dogmatique: étant en possession de la Vérité Révélée du Vrai et du Bien, tu l'imposerais bien à tous les hommes, puisque ça ne pourrait être que bénéfique. Combattre pour imposer cette Vérité est même un devoir pour toi...
Kevin Kofler (./123) :
La bonne définition de "code source" n'est pas la "source réelle", c'est une "forme adaptée le mieux possible à la modification". Si ta source réelle est imbitable, c'est ta responsabilité de la nettoyer avant la publication. Une source illisible ne passerait pas, que ce soit la source que tu as réellement utilisée ou non.
Et donc il faudrait établir une Tribunal de l'Inquisition du Code que se chargerait de vérifier que personne ne viole les dogmes: au bucher les hérétiques produisant des sources
non-conformes aux dogmes !
Tu confirmes exactement ce que je disais: la seule solution pour que ça puisse "marcher", c'est un fonctionnement totalitaire. (qui décide subjectivement du Bien et du Mal selon chaque cas, et se donne tous les moyens pour parvenir à ses fins. )
Kevin Kofler (./123) :
Ce serait de la diffusion, étant donné que le logiciel est utilisé par la PME ou le particulier qui travaille avec, pas par le groupement d'intérêt qui le développe => le transfert est une diffusion.
Benf tu trouveras toujours une forme juridique pour que une personne morale développe un soft pour ses membres (genre une association) , y'a clairement pas de diffusion à l'extérieur...
Yoshi cite d'autres moyens de détourner. ça ne fait que le troisième cité dans le topic ( obfuscation, développement interne, jouer sur les données ). On pourrait encore en trouver beaucoup. Et les seules réponses "efficaces" à chaque fois sont des réponses totalitaires... (en fait, c'est très logique: le seule moyen d'assurer une logique totalitaire - ici celle que tu défends -, c'est une organisation totalitaire... )
Aller Kevin tu devrais arrêter un peu les maths et faire aussi de la philosophie, ça te ferais un bien fou ! Promis !
edit: Merci Nil