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NilLe 15/04/2009 à 16:53
Bouhou (./4) :
Mon seul souci c’est que je ne sais pas trop pour ces arguments comment m’appuyer sur des œuvres que j’aurais lues.

Le plus simple, à mon avis, est d'essayer de faire en fonction de ton ressenti propre : par rapport aux oeuvre que tu as pu lire, quels sont les moments où tu t'es senties mise à l'écart de l'intrigue, du style, du sujet, des personnages...
Bouhou (./4) :
Les carnets de Zola qui lui ont servis de bases pour ces romans : renseignements sur la mine, la vie des artistes à l’aube de l’impressionnisme, les travaux de la capitale sous le baron Haussmann ( => Germinal , L’œuvre, La Curée) Tout en s’intéressant à la vie du héros le lecteur peut s’informer sur l’histoire sociale du Second Empire .

Très bien, même si - à ta place - j'irais encore plus loin. Zola (mais aussi, chez les anglophones, Dickens) ont peint la société dans ce qu'elle avait de plus "vraie". La pauvreté, la misère, etc. Quand on regarde aujourd'hui, plus encore avec les images de la crise telles qu'elles ont pu nous être rapportées, ne peut-on pas dire qu'il y a un nouvel écho à ces textes ?
(Je déborde un peu, mais on dit souvent que le XXème puis le XXIème siècle n'ont pas eu leurs écrivains de la misère. Il y a eu les courants comme l'Oulipo ou le nouveau roman d'un côté, la littérature psychologisante d'un autre, mais point de critique de la société comme ont pu le faire Zola ou Dickens ; par contre, on trouve quelques petites perles au niveau du cinéma, comme chez Ken Loach ou certains de ses semblables, comme le réalisateur de Billy Elliot).