NilLe 23/05/2009 à 16:42
Oui, comme bien souvent chez Baudelaire, on a un auto-portrait (voire même un portrait de ce qu'est un poète, si on va jusqu'au bout).
Je ne sais plus si c'est tiré du Spleen & l'idéal ou des Fleurs du mal mais, de toutes façons, on retrouve dans ces deux recueils les mêmes ingrédients : la douleur et la tristesse de l'âme comme source de réconfort. A mon avis, pour le présent poème, c'est là-dessus qu'il te faut creuser.
Personnellement, il y a quelque chose qui me marque beaucoup, c'est la violence de l'ouverture, accentuée par les allitérations (p, r, v, l).