679Fermer681
veryLe 17/11/2009 à 15:58
Folco > d'un autre coté le bénéfice d'une vaccination de masse, dès qu'il existe des effets secondaires un peu violents, dépend fortement du contexte.... [ même chose pour les dépistages dès qu'ils sont probabilistes ]

Genre si on a 0.01% de gens qui vont avoir un sale effet secondaire mortel ( 1/10 000 ) le bénéfice instantané de la vaccination est négatif si on a moins d'1/10 000 gens (malades/qui seraient malade)_et_vont_en_mourrir dans le temps où le vaccin marche, soit 6 000 pour la France.
Par contre si on pense que le taux de mortalité de l'épidémie * diffusion est un bon ordre au dessus (genre je sais pas ça tuerait 200 000 français ), là il n'y a plus photo statistiquement.

Bon le truc c'est que les effets secondaires d'un vaccin et les effets d'une maladie sont un peu plus compliqués que "mort/pas mort" et que c'est pas du tout évident de prévoir à l'avance les dommages qe vont causer une épidémie. Mais c'est le schéma.

Un cas rigolo est de faire ces calculs pour les dépistages: par exemple il me semble que les taux de fiabilité des dépistages pour le sida sont assez faibles ( je ne sais plus, qqch comme 1/500 test est un faux positifs ), ce qui implique que si l'on applique ce test à toute la population française, vu le taux de gens effectivement porteurs du VIH, la majorité des gens dépistés seront des faux-positif... et les traitement ne sont pas conseillés pour les personnes en bonne santé ^^
Bon maintenant, dans un contexte d'épidémie où 40% de la population serait infectée non-dépistée non-traité et les traitement assez efficaces, on aurait statistiquement avantage à faire le test...

Bref, je ne sais pas du tout si ici ils ont raison, mais c'est normal de prendre en compte le contexte pour conseiller ou non la vaccination d'une catégorie de population...