Zeph (./2356) :

redangel (./2352) :
C'est tout à ton honneur Néanmoins, t'es-tu déjà projeté dans la possibilité, par exemple dans 10 ans, où ça ne te plairait plus ?

Oui Je pense que dans ce genre de cas, idéalement je serai en poste dans une boite d'une certaine taille où il serait possible de changer progressivement de poste en interne. Je pense que si jamais ça arrive, ça ne sera pas du jour au lendemain donc j'aurai un moment pour me retourner quand même

C'est le truc qu'il y a toujours un grand écart entre les gens "normaux" et ceux qui ont de la peine à s'épanouir en entreprise. Pour les uns, on préfère ne pas trop réfléchir, on fait confiance en sa capacité de s'adapter, alors que pour les gens qui sortent un peu de la norme, de ce pour quoi tout est modélisé, l'adaptation est difficile voire traumatique, donc le changement fait peur.

Il faut faire gaffe par contre avec ce mouvement FI:RE, et encore plus avec l'anti-work pour ceux qui consomment la culture anglo-saxonne. C'est beaucoup une solution de facilité, et c'est une illusion qu'on est heureux longtemps sans travail. C'est surtout pour ceux qui veulent apporter une contribution à la société sans vouloir passer par le circuit de rémunération classique. Sauf qu'en général si tu procures de la valeur, tu trouves un moyen de la monétiser, surtout à notre époque. Résultat beaucoup de ceux qui prétendent vouloir faire sans l'argent au final se foutent le doigt dans l'oeil et tentent d'échapper aux règles et au feedback des autres, de construire ce qu'eux pensent être de valeur, sans tenir compte de ce dont la société a vraiment besoin. Alors que, hors exceptions notables, ça fonctionne dans l'autre sens en réalité (on suit les besoins de la société, et on couronne de notre propre touche).