GUNNM (./469) :
T'as vraiment trop bouffé de pseudo-sciences des années 50 qui racontent que l'homme est un chasseur, et la femme est faites pour garder le feu. Tu sais qu'on est sorti de Freud depuis 30 ans au moins? C'est incroyable de croire à ça, mais pourtant t'es là... Et tu seras le premier à soutenir que j'ai tord de penser qu'il y a des gens formatés. (et que le con c'est moi, dans ton arrogance crasse)

Et toi t'es tellement con que tu me prêtes des idées que je n'ai pas...
Je n'ai jamais souscris à Freud ni, et je suis très sceptique même par rapport à la psychanalyse la plus actuelle ( en fait, par rapport à toute psychanalyse... y'a un coté systématique, presque marxiste, dans la psychanalyse, qui est répugnant et formidablement naïf en même temps...)

Bon maintenant les recherches scientifiques les plus récentes, qui se basent par exemple sur l'IRM ou d'autres procédés absolument scientifiques, constatent qu'il y a des différences réelles entre un cerveau masculin et un cerveau féminin¹. ( cela va des zones activités pour certaines taches jusqu'aux rapport avec les hormones, etc, etc... )

A noter que ça marche aussi très bien sur les animaux : concernant des différences physiologiques du cerveau selon le sexe, il y a apparemment des résultats passionnants sur les rats -- l'avantage étant que ça permet plus d'expériences que chez les humains . Je résume vos propositions :
-sexisme/culturalisme/etc : on éduque pas pareil les rates que les rats, c'est un scandale !
-GUNNM : C'est parce que les rats mâles sont des faschiiissstesss !!! Sûrement qu'il retirent eux-même un bout de cerveau des rates ???
...



¹ : bon de ce que j'ai lu c'est assez compliqué de distinguer origine culturelle et génétique: par exemple pour les zones d'activation cérébral l'apprentissage donc la culture/éducation peut toujours jouer une influence; mais d'une part pour certaines spécificités ce serait vraiment gros que tout soit culturel ( et puis du culturel qui donne le même résultat chez les indigènes australiens que les new-yorkais... ), pour d'autre spécificités c'est exclu mais le rôle et l'ampleur de ces phénomènes sont encore assez flous. Le truc rigolo c'est qu'en ce qui concerne la majorité de testes où l'on regarde quelle zone du cerveau s'active pour une tâche donnée, on trouve des types "féminins" et des types "masculins"... mais 10% des femmes peuvent être de type masculin et réciproquement -- ce qui plaide pour un facteur culturel important. ( mais sans exclure une orientation a priori par l'effet hormonal par exemple... )


Pour la petite histoire, un humain mâle est bien plus proche génétiquement d'un chimpanzé mâle que d'un humain femelle... (98% contre 95% en commun, je crois )