Très intéressante, cette vidéo (et même si comme toi on la considère idéologique, elle expose les études critiquées et donne pour preuves des contre-études plus fiables).
Exemples d'idées reçues démenties:
- Le cerveau des femmes est plus petit que celui des hommes (étude datant du 19ème siècle) : oui mais c'est parce que sa taille dépend de toute façon de la taille globale de l'individu (et de toute façon, mais ça je pense que vous le savez, il n'y a pas de rapport entre la taille du cerveau et l'intelligence)
- Les mêmes parties du cerveau n'entrent pas en jeu si c'est une femme ou un homme qu'on observe : en fait il y a simplement de très grandes variations entre chaque individu, et ce peu importe le sexe.
- Les hommes préhistoriques chassaient pendant que les femmes cueillaient et s'occupaient des gosses : il n'y a aucune preuve... Et en y réfléchissant bien, de tous les objets et de toutes les peintures qu'on vous a montrés datant de la préhistoire, y en a-t-il qui montraient quoi que ce soit quant à la répartition sexuelle des rôles ? Ca a été une révélation pour moi. Je ne m'étais jamais rendu compte que cette idée que j'avais était en fait la conséquence formatage culturel.
very (./488) :
La grande littérature, ce n'est pas celle qui fait du "vendeur", c'est celle qui touche à l'universel... c'est-à-dire au mot (très réactionnaire, bouhh..) essence. Et l'essence n'a rien à voir -- ou si peu -- avec le rôle qui est lui une apparence...
Mais justement, c'est toi qui parle d'essence. La littérature ne parle pas d'essence, mais d'estance, si tu me permets. Bon ok, ce n'est pas un mot français, mais un dérivé de l'espagnol et de l'anglais. En espagnol, il y a deux verbes être : ser (le verbe de définition universelle) et estar (celui qui parle de l'état passager d'une chose ou d'une personne).
Or la littérature ne fait pas de la biologie : elle ne sait pas si une personne est du fait de son rôle dans la société et de tout un autre tas de facteurs ou si elle est de naissance. Les scientifiques ne sont pas capable de répondre à cette question, donc je doute que les écrivains du 19ème siècles aient pu le faire.
La littérature ne montre que ce qu'il y a d'universel à une culture, à une époque donnée, à un lieu donné (et en plus par le biais de la sensibilité d'un unique individu) Et s'il y a des choses universelles qui dépassent les âges, je dirais que ce sont les sentiments plus que l'analyse sociologique ou psychologique des personnages.
Je me demande pourquoi je réponds. De toute façon tu ne crois pas la moitié de ce que tu dis :/. Tu réponds le plus souvent par réaction, en jouant sur chaque mot qu'on dit. (Ou peut-être me trompé-je

)