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iwannabeasushiLe 15/02/2010 à 13:52
Prehisto (./676) :
Oui je sais bien mais tout ça ne relève pas de l'historique, mais de la tradition : les premiers rois de Rome, qui descendent d'Enée, sont légendaires, alors que ceux qui suivront non, et ne seront plus des dieux. Par ailleurs, les monarchies romaines ne sont pas des monarchies qui reposent complètement sur la religion, ni sur le souverain seul. Elles ont déjà un système d'assemblée et compagnie.


Que ce soit une descendance mythique ou factuelle, je ne vois pas en quoi ça change le mécanisme de légitimité des rois de Rome ? Et les 7 rois de Rome n'ont rien eu de légendaire. Quand aux assemblées, il existait des parlements qui en France (pour rester sur des exemples connus), dont notamment le parlement de Paris qui ne se privait pas de faire des siennes et de s'opposer au roi à l'occasion. Néanmoins, ceux qui ont fait du droit administratif me rétorqueront que l'édit de Saint Germain de 1641 a limité le droit de remontrance. Ce a quoi je répondrais que le rôle du roi comme lieutenant de Dieu sur terre était de toute façon précurseur de cet édit. C'est d'ailleurs le même mécanisme pour quasiment toutes les monarchies d'Europe.
Prehisto (./676) :
Il n'y a aucun régime purement marxiste, ni purement communiste.


Bien évidemment, mais c'est une défense un peu facile du communisme en déclarant que toute les applications qui en ont été faites ont été dévoyée et que l'idéologie derrière n'en porte aucune responsabilité. Mon avis, partagé par beaucoup, est que le communisme est un outil bien commode pour les tyrans en puissance. La dictature du prolétariat se résume toujours à la dictature d'un petit groupe. De Cuba à la Corée du Nord, en passant par l'URSS, le Cambodge et la Chine, on ne compte plus les millions de morts au nom du communisme... Et je ne cite même pas les expérimentations communistes en Afrique...
Prehisto (./676) :
Gné ? Euh, je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais depuis le début ce n'est pas *tes* propos que je critique. Tu t'es braqué d'office, je ne comprends pas.


Désolé si c'est l'impression que j'ai donné. En fait j'avais édité le post que tu citais juste après l'avoir posté, mais tu as cité la version première qui laissait une ambigüité que j'avais corrigé.
Prehisto (./676) :
Je rappelle le débat initial: comparer nazisme et communisme a-t-il un sens ?
Réponse: communisme ne renvoie pas à la période soviétique, alors que nazisme n'est pas ambigu.


Bien sur que ça a un sens. Les plus grands philosophes et historiens se sont penchés sur cette question. Décréter d'un revers de main que ça n'a pas de sens est plus que présomptueux. Communisme et nazisme ont des mécanismes communs, Folco et moi les avons détaillé précédemment. D'ailleurs c'est naturel puisque les fascistes puis les nazis se sont inspirés de certaines méthodes des communistes. Rien que l'utilisation de ces mécanismes est dangereux, c'est pour cela que je suis convaincu que le communisme, s'il ne vise pas à mal, est nécessairement déviant car il repose sur un rapport de force violent qui l'éloigne de la démocratie. Les parti communistes modernes ont d'ailleurs du renoncer à certains de ces modes d'action afin de perdurer. Le PCF a par exemple mis énormément d'eau dans son vin (abandon de l'idée du Grand soir, etc).
Prehisto (./676) :
Il y a très certainement une mode de qui consiste à s'offusquer immédiatement lorsque quelqu'un critique l'Islam ou le Judaïsme en traitant de raciste etc... Maintenant il ne faut pas non plus s'étonner si l'on critique beaucoup plus le catholicisme (ou, plus largement, le christianisme), dans un pays qui a aboli le lien Eglise/Etat il y a tout juste plus d'un siècle, que les autres religions.


Je ne vois pas pourquoi critiquer plus une religion que les autres. Je ne comprends pas vraiment la logique de ta phrase. Il y a simplement cette tendance à la repentance qui est horripilante. Je conseille d'ailleurs La Tyrannie de la Pénitence de Pascal Bruckner sur ce sujet.