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HippopotameLe 12/04/2010 à 17:57
GUNNM (./308) :
Il n'y a que McCrone qui va dans votre sens, alors vous ne citez que lui.

Il y a deux études de référence : l'analyse de McCrone, et la datation de 1988.


L'analyse de Rogers (datation par la vanilline sur des fibres récoltées par rubans adhésifs) a été fortement critiquée, parce qu'il utilise des fibres superficielles, donc qui ont été plus que le reste du tissu exposées à l'incendie et à l'eau, et aux diverses manipulations. D'autre part c'est une méthode ad hoc, qu'il invente pour l'occasion. Elle n'a donc jamais été testée ni utilisée par aucun laboratoire au monde, et on ne sait rien de sa pertinence. Son article est d'ailleurs très "light" : absence de marge d'erreur par exemple.

D'autre part, sa critique de l'échantillon prélevé en 1988 ne tient pas. Le protocole de l'expérience précise bien que l'emplacement du tissu prélevé était éloigné "de tout rapiéçage ou de toute zone carbonisée". Et il a été prélevé sous les yeux de :
- deux membres du clergé : le cardinal Ballestero et monseigneur Caramello.
- un membre du STURP : Giovanni Riggi.
- un expert en textile : Gabriel Vial.
- un représentant de chacun des trois laboratoires devant faire la mesure.

Bref Rogers fait du rattrapage aux branches sans crédibilité. Ce qu'il a montré, c'est que sans doute les fibres superficielles du suaire sont plus abîmées que les fibres en profondeur.