./164, Nil > moi je pense l'inverse : ce sont les hystériques motivés par l'envie de pénal qui projettent leur frustrations. René Girard n'a pas tout-à-fait tord sur ce point là. Il y a deux sortes d'hommes qui promeuvent une vision hyper-répréssive de ce genre de faits :
-les hommes castrés, frustrés, qui sont dégoutés qu'un type ait osé faire ce qu'ils désirent eux-même, et veulent donc une condamnation lourde pour se venger.
-Ceux qui croient en posséder une -- c'est bien évidemment l'inverse -- et qui ne souffrent pas qu'un autre puisse l'effleurer ( Et bien qu'ils lui foutent une Burqua !! ), puisqu'ils se forcent eux-même à ne pas en toucher d'autres, ce qui les frustre beaucoup.
=> Il y a une union sacrée de tous ces tarés autour du bouc-émissaire expiatoire, qui peut même parfois être tout-à-fait innocent. (Cf. Outreau ). Le défoulement sur le bouc-émissaire soulage tous ces gens-là, les faits se sentir dans leurs bon droit... ...

Pour une fois je défend le condamné, celui accablé par tous. Ce n'est pas beau mon bon Nil ? N'est-ce pas très chrétiens ?