Latifa (le prénom a été changé), une Algérienne aujourd'hui à la retraite, a honte elle aussi. Honte que ces « Arabes » ou ces « Gitans », dit-elle sans s'entourer des précautions dont le plus souvent usent les commerçants ou les politiques, qui préfèrent évoquer « les populations difficiles », puissent imposer aux habitants de Perpignan un « quasi couvre-feu».