Là n'est pas la question. C'est juste : est-ce qu'une mère qui vient de perdre son gosse qui s'est fait descendre par un flic a le droit, rien qu'un instant, d'être folle de rage contre celui qui l'a buté ?
Elle a le droit d'être folle de rage.
Seulement, ça aurait pu être évité si elle lui avait inculqué un minimum d'éducation. Alors forcément, elle se retrouve devant le fait accompli, elle perd un être cher, mais le prétexte préféré de Rousseau fonctionne difficilement ici.
Un peu comme le fumeur, qui fumait 3 paquets par jour, et puis qui, un beau matin, meurt d'un cancer du poumon. N'est-ce pas possible un instant d'imaginer, juste quelques secondes, que la femme ou la fille du type soient enragées contre le médecin, qui n'a pas réussi à le sauver, contre ce monde merde, ou, j'en sais rien, contre Dieu, qui n'a pas fait le miracle tant attendu ?
Analogie foireuse spotted.
Si sa famille tenait vraiment à ce que le fumeur vive plus longtemps, la première des choses aurait été de lui parler de son addiction bieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen avant qu'il ne développe un cancer. S'en prendre au médecin ou à Dieu n'est juste qu'un signe que la famille n'est pas bien fûtée.
C'est facile de rejeter la faute sur autrui, ça permet de soulager sa conscience.