NilLe 21/11/2019 à 09:35
C'est un problème complexe, qui touche à tout un tas de tabous liés à l'âge, à la dépendance, aux limites de l'entourage proche, à des états cognitifs variables d'un moment à l'autre et difficiles à juger...
Ça touche aussi au business de la vieillesse, au coût (social, familial, affectif, temporel) de la dépendance, à la capacité (ou non) de cacher nos vieux, à des formes de maltraitances silencieuses, à de l'isolement, à de l'infantilisation, à l'oubli que "le vieux" a eu notre âge.
Ça pose toute la difficulté, dans certaines situations, de s'assurer de la dimension "éclairée" (j'ai une grand-mère qui vit toujours chez elle, mais qui ne s'y reconnaît même plus par moments, demandant à "retourner à sa maison", par exemple ; certains jours elle a presque toutes ses facultés, d'autres pas du tout).
Souvent, on pense bien faire (dans un sens comme dans l'autre, en poussant vers un établissement ou en poussant vers un aménagement du domicile). Ça reste très compliqué (et c'est important de rappeler les éléments de l'article).