40Fermer42
HippopotameLe 11/02/2011 à 13:01
Yoshi Noir (./38) :
Dans ce cas-là, pourquoi les pays de l'Europe centrale s'en sortent mieux alors que pour certains ils partaient de très bas (anciens pays du bloc soviétique par exemple) ?

Bravo, tu viens de découvrir des pays dans des situations différentes réagissent différemment à une même monnaie.

Au bout de deux pages.

Ouf, dans quinze pages on lira peut-être quelque chose d'intéressant.
Oui, mais la situation en France en 2011 est-elle comparable à tous ces pays ?

Et bien c'est une question que tu devrais te poser, au lieu de jouer au mur.

Les deux derniers exemples concernent des situations de crise aiguë. C'est la crise grecque qu'ils nous permettent d'éclairer, pas la situation française actuelle. La Grèce aurait été bien mieux fichue si on lui avait permis de dévaluer. Quant au premier exemple, à toi de voir.
Mais ce que tu préconises, c'est une limitation du pouvoir d'achat via la dévaluation du franc.

Certainement pas, c'est beaucoup trop simple.
Déjà une dévaluation ne fait baisser le pouvoir d'achat que dans une économie fortement importatrice.
Encore faut-il que cette économie ne s'endette pas (après tout, les USA ont bénéficié pendant des années d'un très haut pouvoir d'achat malgré un niveau d'importation délirant et une monnaie faible).
Et puis il faudrait encore que la hausse du revenu global, due au fort soutien à l'activité engendré par la dévaluation, n'arrive pas à compenser les surcoût à l'importation, et je ne vois pas pourquoi ça se produirait?

Mais de toute façon je suis en même temps favorable à une relocalisation de l'activité, notamment par des mesures protectionnistes.
Du coup, ça serait pas mieux de reporter ces griefs sur l'UE
, effectivement incapable de protéger socialement ses ressortissants plutôt que sur sa monnaie ?

Et pourquoi donc?
L'euro c'est une composante de l'UE, et ici c'est de l'euro dont on parle.