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ZerosquareLe 10/09/2025 à 22:57
Effectivement, une recherche rapide ne semble pas montrer d'obligation en-dehors du tribunal ; et même dans un tribunal, c'est moins contraignant que ce que je pensais :
https://monquotidien.playbacpresse.fr/article/un-avocat-a-t-il-le-droit-de-mentir-pour-defendre-un-client-quil-sait-coupable-2025-02-12-002811
« Au tribunal, un avocat a le droit de dire que son client est innocent même s’il le sait coupable. Et il a le droit de demander la relaxe ou l’acquittement. C’est son travail : l’avocat ne fait que transmettre le message de son client. Si les preuves sont solides, le mensonge sera contredit. Si le mis en cause n’est pas déclaré coupable, c’est que les preuves n’étaient pas suffisantes. Un avocat a aussi le droit d’arrêter de représenter son client. »
J'aurais cru qu'affirmer "mon client est innocent" alors qu'on sait que c'est faux était contraire à l'éthique, à la différence d'une formulation comme "les éléments du dossier n'établissent pas la culpabilité de mon client" (qui est une interprétation défendable dans tous les cas).

Après, j'imagine qu'en pratique ça ne change rien, parce que même si le client avoue à son avocat "je suis coupable", c'est couvert par le secret professionnel donc on ne peut pas prouver que l'avocat était au courant. Et même sans ça, il y aurait toujours la pirouette "certes il a avoué, mais parfois des gens s'accusent faussement, donc personnellement je le crois innocent".

Bref merci Zeph, grâce à ta news j'ai indirectement appris des trucs hehe