spectrasLe 30/07/2012 à 07:57
Retour d'expérience, sur le terrain.
Je suis actuellement à Kukës, en Albanie. Ici, l'électricité est à 98% d'origine hydroélectrique, ce qui est assez facile car le pays est couvert de montagnes et de rivières, et a une consommation très faible étant donné qu'il est encore essentiellement rural.
Mais cette année a été particulièrement sèche, et tous les lacs sont à leur niveau minimum. Les centrales hydroélectriques sont presque toutes arrêtées, ce qui provoque des pannes à répétition. Dans les campagnes, on a moins de 1h d'électricité par jour, et dans la ville l'électricité est coupée tous les soirs de 19h à 23h pour alimenter les villes plus grandes.
Conséquence, vue la fréquence des coupures, il y a des groupes électrogènes partout. Quand tu traverses la ville le soir, la ville toute entière n'est que gaz d'échappement et grondement assourdissant. Concrètement, les carences sont gérées par les habitants en cramant du diesel. On note également que les groupes électrogènes ne sont généralement pas équipés de filtres à microparticules. Super l'écologie.
Et deuxième effet kiss-cool : comme tous les cours d'eau sont utilisés pour les centrales hydroélectriques, quand il n'y a plus d'électricité la distribution d'eau courante s'arrête également.