Nhut (./1418) :
Je dis peut-être une connerie mais acheter le moins possible à l'étranger et vendre un max de trucs à l'étranger, c'est la base de la réussite économique d'un pays,

Une balance commerciale excédentaire, autant qu’une balance déficitaire, est une mauvaise chose, outre ce que tous les pays ne peuvent être excédentaires simultanément.

Un pays dont le modèle économique est basé sur le maintien à haut niveau des excédents de sa balance commerciale, est complètement dépendant de ceux des pays qui sont ses débiteurs. Deux fameux exemples sont l’Allemagne et la Chine qui, quand les pays chez lesquels elles exportent habituellement n’importeront plus, parce qu’ils auront été ravagés par leur balance commerciale déficitaire et la destruction de leur tissu industriel, se retrouveront Gros-Jean comme devant s’ils n’ont pas pensé à changer leur manière de mener leur économie.

L’illusion de réussite réside en ce que les pays déficitaires sont les premiers touchés, d’une façon directe et intuitive, alors que les excédentaires ne le sont qu’à retardement, d’une façon indirecte et apparemment moins logique.

Toute politique mercantiliste, en général, est mauvaise, cf. la maladie hollandaise. Une politique plus saine consiste à avoir une balance commerciale équilibrée et une industrie dont l’offre se résout principalement dans la demande intérieure. Il faut donc bien sûr rendre au préalable sa demande intérieure plus solvable.